Thiers

Personnage peu plaisant, bourgeois avide d’argent, politicien arriviste et mal arrivé à la présidence, tenu historiquement responsable de la répression sauvage de la Commune (1871). C’est aussi un historien, témoin et acteur d’un demi-siècle de vie politique et, malgré tout, un républicain de la première heure, qui s’oppose au Second Empire et “ lance ” la Troisième République.

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« Il n’est point parvenu, il est arrivé. »  

TALLEYRAND (1754-1838), parlant de Thiers, 1834

« La République est le gouvernement qui nous divise le moins. »  

Adolphe THIERS (1797-1877), Assemblée législative, 13 février 1850

« Gouverner, c’est prévoir. »  

Adolphe THIERS (1797-1877).
Maxime attribuée aussi au journaliste Émile de GIRARDIN (1806-1881)

« Pacifier, réorganiser, relever le crédit, ranimer le travail, voilà la seule politique possible et même concevable en ce moment. »  

Adolphe THIERS (1797-1877), présentant son ministère et son programme à l’Assemblée, Bordeaux, 19 février 1871

« Nous sommes gueux comme des rats d’église. »  

Adolphe THIERS (1797-1877), au gouverneur de la Banque de France, faisant allusion aux finances de l’État, 24 mars 1871

« La République sera conservatrice ou elle ne sera pas. »  

Adolphe THIERS (1797-1877), Discours de rentrée parlementaire, 13 novembre 1872

« Il faut tout prendre au sérieux, mais rien au tragique. »  

Adolphe THIERS (1797-1877), Discours à la Chambre des députés, 24 mai 1873

« L’ordre moral atteint au délire de la stupidité. »  

Gustave FLAUBERT (1821-1880), Correspondance, volume IV (1893)

« Je n’aimais pas ce roi des prud’hommes. N’importe ! comparé aux autres, c’est un géant. »  

Gustave FLAUBERT (1821-1880), à la mort de Thiers, Correspondance (1893)

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