Plus de 70 ans de règne. Formé par Mazarin au métier de roi, il le pratique passionnément et méthodiquement jusqu’à l’extrême fin de ses forces. Le Roi Soleil aime autant la guerre que les bâtiments (Versailles), la chasse et les femmes que la danse et les artistes. Il adore le spectacle et protège Molière, Racine, Lully et autres génies du “ Siècle de Louis XIV ” (conté par Voltaire).
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« Car tel est notre plaisir. »
(1423-1483), édit du 31 octobre 1472, forme des placets royaux
« Car tel est notre plaisir. »
(1494-1547)
(1601-1643), au futur roi qui n’a pas 5 ans, 21 avril 1643
« L’autorité du Roi, c’est le repos de l’État. »
(1602-1661)
« Louis XIV le reçut comme un père et le peuple comme un maître. »
(1694-1778) évoquant le retour de Mazarin, 3 février 1653
(1638-1715), Mémoires pour l’instruction du Dauphin (1662)
(1601-1666), présentant au roi la Grande Mademoiselle (1658)
« Vous êtes roi, vous pleurez et je pars. »
(1639-1715), à Louis XIV, le 22 juin 1659
« Sire, je vous dois tout, mais je m’acquitte envers Votre Majesté en lui donnant Colbert. »
(1602-1661) à Louis XIV, le 9 mars 1661. C’est son « mot de la fin » politique
(1638-1715)
« Nous sommes la tête d’un corps dont les sujets sont les membres. »
(1638-1715), Mémoires pour l’instruction du Dauphin (1662)
(1638-1715), Mémoires pour l’instruction du Dauphin (1662)
(1627-1704), Politique tirée des propres paroles de l’Écriture sainte (posthume)
« Non seulement il s’est fait de grandes choses sous son règne, mais c’est lui qui les faisait. »
(1694-1778), Le Siècle de Louis XIV (1751)
« Ultima ratio regum. » « Dernier argument des rois. »
(1638-1715), devise gravée sur ses canons
(1619-1683), Lettres, instructions et mémoires de Colbert (posthume, 1863)
« Les peuples se plaisent au spectacle. Par là, nous tenons leur esprit et leur cœur. »
(1638-1715), Mémoires pour l’instruction du Dauphin (1662)
« Grand Roi, cesse de vaincre, ou je cesse d’écrire. »
(1636-1711), Épîtres
« Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli / Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. »
(1636-1711), L’Art poétique (1674)
(1622-1673), La Critique de l’École des femmes (1663)
« Pressez-les, tordez-les, [les courtisans] dégouttent l’orgueil, l’arrogance, la présomption. »
(1645-1696), Les Caractères (1688)
« Qui est plus esclave qu’un courtisan assidu, si ce n’est un courtisan plus assidu ? »
(1645-1696), Les Caractères (1688)