Napoléon III

Vivant aussi bien que mort, il profite autant qu’il souffre de la comparaison avec le premier. Son Second Empire – entre Deuxième et Troisième Républiques – est également mal aimé, sans doute injustement, surtout vu par Hugo, le plus ardent, constant et génial opposant de l’Histoire. Restent certaines vérités à redécouvrir, y compris un humour qui surpasse celui de l’Autre.

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« La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l’opulence ne sera plus oppressive. »  

Louis-Napoléon BONAPARTE (1808-1873), L’Extinction du paupérisme (1844)

« Surtout n’ayez pas peur du peuple, il est plus conservateur que vous. »  

Louis-Napoléon BONAPARTE (1808-1873), Du système électoral

« Toute ma vie sera consacrée à l’affermissement de la République. »  

Louis-Napoléon BONAPARTE (1808-1873), Discours du 21 septembre 1848

« Une Chambre ressemble trop à un théâtre où les grands acteurs seuls peuvent réussir. »  

Louis-Napoléon BONAPARTE (1808-1873), Améliorations à introduire dans nos mœurs et nos habitudes parlementaires (1856)

« Le citoyen Bonaparte élu président de la République. »  

Armand MARRAST (1801-1852), président de l’Assemblée constituante, Déclaration du 20 décembre 1848

« C’est l’absence des femmes qui permet aux hommes d’aborder journellement les questions sérieuses. »  

Louis-Napoléon BONAPARTE (1808-1873), Améliorations à introduire dans nos mœurs et nos habitudes parlementaires (1856)

« Il est temps que les bons se rassurent et que les méchants tremblent. »  

Louis-Napoléon BONAPARTE (1808-1873), président de la République, justifiant la condamnation de Ledru-Rollin et vingt autres montagnards, juin 1849.
Formule reprise en 1858, après l’attentat d’Orsini, par le général ESPINASSE (1815-1859), ministre de l’Intérieur et de la Sûreté générale

« L’élu de six millions de suffrages exécute les volontés du peuple, il ne les trahit pas. »  

Louis-Napoléon BONAPARTE (1808-1873), Discours de Lyon, 15 août 1850

« L’an passé, ils adoraient le sabre. Les voilà maintenant qui adorent le gourdin. »  

Victor HUGO (1802-1885), mots prémonitoires, datés de novembre 1849

« Le propre de la démocratie est de s’incarner dans un homme. »  

Louis-Napoléon BONAPARTE (1808-1873), à la veille du coup d’État

« Une opération de police un peu rude. »  

Duc de MORNY (1811-1865), ministre de l’Intérieur (et demi-frère de Louis-Napoléon) qualifiant le coup d’État du 2 décembre 1851.
Mot attribué plus tard, selon certaines sources à l’écrivain Eugène-Melchior de VOGÜÉ (1848-1910)

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