L’histoire en est si pleine que la paix fait figure d’exception. La guerre prend toutes les formes, toutes les raisons semblent bonnes. Pour le total des morts, le XXe siècle a battu deux fois et à vingt ans d’intervalle un effroyable record historique.
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« Quand nous ne formerons en Gaule qu’une seule volonté, le monde entier ne pourra nous résister. »
(vers 72-46 av. J.C.), à ses troupes, mai 52 av. J.C., à Gergovie
« Prends-les ! Je suis brave, mais tu es plus brave encore, et tu m’as vaincu. »
(vers 72-46 av. J.C.), jetant ses armes aux pieds de César, fin septembre 52 av. J.C., à Alésia
(1859-1933), Vercingétorix (1902)
« Clovis fit périr tous les petits rois des Francs par une suite de perfidies. »
(1798-1874), Histoire de France, tome I (1835)
« Tu n’auras rien, si ce n’est par la justice du sort. »
Un de ses soldats à Clovis, vers 486, après la bataille de Soissons
(1890-1970), La France et son armée (1938)
(vers 1057-1111), au connétable Robert, février 1098
Cri des soldats français à la vue de Ferrand de Portugal, après la bataille de Bouvines
« Une guerre étrangère est un mal bien plus doux que la civile. »
(1533-1592), Les Essais (1580, première édition)
(1494-1547), à ses troupes, avant la bataille de Marignan, 13 septembre 1515
(1494-1547), Lettre à sa mère Louise de Savoie, au soir du 13 septembre 1515
(1494-1547) et (vers 1476-1524), au soir de Marignan, le 14 septembre 1515
(1494-1547), autoportrait et déclaration de candidature, en 1519
(vers 1476-1524), à l’ex-connétable de Bourbon – son mot de la fin
« Tout est perdu, fors l’honneur. »
(1494-1547), Lettre à Louise de Savoie après la bataille de Pavie, 25 février 1525
La Mort de La Palice, chanson de 1525
« Peut-être que l’heure du royaume de France est venue. »
(1483-1546), à la nouvelle du désastre de Pavie, fin février 1525
« Pour mon honneur et celui de ma nation, je choisirai plutôt honnête prison que honteuse fuite. »
(1494-1547), Lettre aux Grands du Royaume et aux Compagnies souveraines, 1525
(vers 1494-1553), Gargantua (1534)
« L’argent est le nerf de la guerre. »
(1519-1589), Lettre à l’ambassadeur d’Espagne, août 1570
(1519-1589), à son fils Henri III, 1576
« Ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez au chemin de la victoire et de l’honneur. »
(1553-1610), à ses compagnons, avant la bataille d’Ivry, 14 mars 1590