Italie

Sans remonter aux sources de la Gaule (César et l’Empire romain), les guerres d’Italie naissent de la fascination de nos rois pour la Renaissance précoce. La (première) campagne d’Italie de Bonaparte annonce les conquêtes de l’Empire et le conflit avec le pape. Mais Napoléon III favorise l’unité italienne en respectant les nationalités. Au XXe siècle, l’Europe (UE) fera “ oublier ” nos deux guerres mondiales.

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« Avant moi [François Ier], tout était grossier, pauvre, ignorant, gaulois. »  

FÉNELON (1651-1715), Dialogues des morts (1692-1696)

« Le Grec vanteur la Grèce vantera / Et l’Espagnol l’Espagne chanteraL’Italien les Itales fertiles, / Mais moi, François, la France aux belles villes. »  

Pierre de RONSARD (1524-1585), Hymne de France (1555-1556)

« Je suis votre roi et votre prince. Je suis délibéré de vivre et mourir avec vous. Voici la fin de notre voyage, car tout sera gagné ou perdu. »  

FRANÇOIS Ier (1494-1547), à ses troupes, avant la bataille de Marignan, 13 septembre 1515

« Et vous promets, Madame, que si bien accompagnés et si galants qu’ils soient, deux cents hommes d’armes que nous étions en défîmes bien quatre mille Suisses et les repoussâmes rudement, si gentils galants qu’ils soient, leur faisant jeter leurs piques et crier France. »  

FRANÇOIS Ier (1494-1547), Lettre à sa mère Louise de Savoie, au soir du 13 septembre 1515

« Sonnez, trompettes et clairons  / Pour réjouir les compagnonsBruyez bombardes et canons / Donnez des horions,Tous gentils compagnons  / Suivez, frappez, tuez. »  

Chanson de Marignan, 1515

« Tout est perdu, fors l’honneur. »  

FRANÇOIS Ier (1494-1547), Lettre à Louise de Savoie après la bataille de Pavie, 25 février 1525

« Hélas, La Palice est mort / Il est mort devant PavieHélas ! s’il n’était pas mort / Il serait encore en vie. »  

La Mort de La Palice, chanson de 1525

« Pour mon honneur et celui de ma nation, je choisirai plutôt honnête prison que honteuse fuite. »  

FRANÇOIS Ier (1494-1547), Lettre aux Grands du Royaume et aux Compagnies souveraines, 1525

« Je suis marri de quoi l’Empereur votre maître vous a donné la peine de venir en poste de si loin pour m’apporter articles si déraisonnables. Vous lui direz de ma part que j’aimerais mieux mourir prisonnier que d’accorder ses demandes […] Et s’il veut venir à traiter, il faut qu’il parle autre langage. »  

FRANÇOIS Ier (1494-1547), aux deux émissaires de Charles Quint, fin avril 1525

« Quand Paris boira le Rhin, toute la Gaule aura sa fin. »  

Jean LE BON (XVIe siècle), Le Rhin au Roy (1568)

« Vous n’avez ni souliers, ni habits, ni chemises, presque pas de pain, et nos magasins sont vides ; ceux de l’ennemi regorgent de tout. C’est à vous de les conquérir. Vous le voulez, vous le pouvez, partons ! »  

Napoléon BONAPARTE (1769-1821), à ses soldats, Toulon, 29 mars 1796

« Soldats, vous avez en quinze jours remporté six victoires, pris vingt et un drapeaux, cinquante-cinq pièces de canon, plusieurs places fortes, conquis la partie la plus riche du Piémont ; vous avez fait quinze mille prisonniers, tué ou blessé plus de dix mille hommes. Mais soldats vous n’avez rien fait puisque ni Turin, ni Milan ne sont à vous. »  

Napoléon BONAPARTE (1769-1821), à l’armée d’Italie, Proclamation de Cherasco, 26 avril 1796 (7 floréal an IV)

« Votre Sainteté est souveraine de Rome, mais j’en suis l’Empereur. »  

NAPOLÉON Ier (1769-1821), Lettre à Sa Sainteté le Pape, Paris, 13 février 1806

« À tout peuple conquis, il faut une révolte, et je regarderai une révolte à Naples comme un père de famille voit une petite vérole à ses enfants, pourvu qu’elle n’affaiblisse pas trop le malade. »  

NAPOLÉON Ier (1769-1821), Lettre à Joseph, roi de Naples, 17 août 1806

« Romains, vous êtes appelés au triomphe sans avoir partagé le danger ! […] Romains, vous n’êtes pas conquis, mais réunis ! »  

Les hérauts à la population, 10 juin 1809

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