L’histoire offre tous les exemples d’affaires judiciaires et de procès – politiques, religieux, civils et criminels. La mort, l’exil, le discrédit, toutes les peines peuvent toucher les coupables… ou les victimes, en cas d’erreurs judiciaires. Voir la plus célèbre Affaire (Dreyfus). Grâce aux lois, aux médias, la justice a fait d’incontestables progrès.
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« Les œuvres de piété et de miséricorde, la libéralité magnifique qu’exerce dans le monde entier et en tout temps le saint ordre du Temple, divinement institué depuis de longues années, son courage […] nous déterminent justement […] à donner des marques d’une faveur spéciale à l’ordre et aux chevaliers pour lesquels nous avons une sincère prédilection. » 247
(1268-1314), Lettre datée de 1304
« Boire comme un Templier. » « Jurer comme un Templier. » 249
Expressions populaires, au début du XIVe siècle
« On n’entendait que cris, que gémissements de ceux qu’on travaillait, qu’on brisait, qu’on démembrait dans la torture. » 253
(1655-1735), Histoire des Chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (posthume, 1742)
« Que le pape prenne garde […] On pourrait croire que c’est à prix d’or qu’il protège les Templiers, coupables et confès, contre le zèle catholique du roi de France. » 254
(vers 1250/1255-apr. 1321), Pamphlet, 1308
« Jamais je n’ai avoué les erreurs imputées à l’ordre, ni ne les avouerai. Tout cela est faux. » 255
(fin XIIIe-début XIVe siècle), 7 février 1310
« J’avouerais que j’ai tué Dieu, si on me le demandait ! » 256
(fin XIIIe-début XIVe siècle), 13 mai 1310
« Les corps sont au roi de France, mais les âmes sont à Dieu ! » 258
Cris des Templiers brûlés vifs dans l’îlot aux Juifs, 19 mars 1314
« Clément, juge inique et cruel bourreau, je t’ajourne à comparaître dans quarante jours devant le tribunal du souverain juge. » 259
(vers 1244-1314), sur le bûcher dans l’îlot aux Juifs, île de la Cité à Paris, 19 mars 1314
« Jeanne, croyez-vous être en état de grâce ? — Si je n’y suis, Dieu veuille m’y mettre ; si j’y suis, Dieu veuille m’y tenir. » 344
(1412-1431), Rouen, procès de Jeanne d’Arc, 24 février 1431
[Question à l’accusée] « Dieu hait-il les Anglais ?— De l’amour ou de la haine que Dieu a pour les Anglais, je n’en sais rien ; mais je sais bien qu’ils seront tous boutés hors de France, excepté ceux qui y périront. » 345
(1412-1431), Rouen, procès de Jeanne d’Arc, interrogatoire du 17 mars 1431
[Question à l’accusée] « Pourquoi votre étendard fut-il porté en l’église de Reims au sacre, plutôt que ceux des autres capitaines ?— Il avait été à la peine, c’était bien raison qu’il fût à l’honneur. » 347
(1412-1431), Procès, 9e interrogatoire du 15 mars 1431
« Nous sommes perdus, nous avons brûlé une sainte. » 348
Secrétaire du roi d’Angleterre, après l’exécution de Jeanne, Rouen, 30 mai 1431
« Jésus ! Qu’a donc cette jeunesse pour vouloir ainsi se faire brûler pour rien ? » 486
Président du tribunal chargé de juger des calvinistes
« Je voudrais bien voir la grimace que Monsieur le Grand doit faire à cette heure. » 731
(1601-1643), à Paris, apprenant l’exécution de son favori à Lyon
« Fouquet a sauvé sa vie profonde, laissant Colbert condamné à ramer sur la galère mondaine, avec des gants parfumés. Les dieux n’aiment pas l’homme heureux. » 861
(1888-1976), Fouquet ou le soleil offusqué (1961)
« La duchesse de Bouillon alla demander à la Voisin un peu de poison pour faire mourir un vieux mari qu’elle avait qui la faisait mourir d’ennui. » 884
(1626-1696), Lettre, 31 janvier 1680 (posthume)
« Toutes les fois qu’elle [Mme de Montespan] craignait quelque diminution aux bonnes grâces du Roi, elle donnait avis à ma mère afin qu’elle y apportât quelque remède. » 885
(1658-??), belle-fille (et complice) de la Voisin
« Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent. » 1023
(1694-1778), Zadig ou la destinée (1747)
« Qu’un peuple est heureux, lorsqu’il n’y a rien de fait chez lui ! Les mauvaises et surtout les vieilles institutions sont un obstacle presque invincible aux bonnes. » 1065
(1713-1784), Entretiens avec Catherine II
« Je sème un grain qui pourra produire un jour une moisson. » 1176
(1694-1778), Traité sur la tolérance (1763)
« On dit que cet infortuné jeune homme est mort avec la fermeté de Socrate ; et Socrate a moins de mérite que lui : car ce n’est pas un grand effort, à soixante et dix ans, de boire tranquillement un gobelet de ciguë ; mais mourir dans les supplices horribles, à l’âge de vingt et un ans… » 1180
(1694-1778), Lettre à M. le Comte d’Argental, 23 juillet 1766, Correspondance (posthume)

