Une bonne devise vous pose en quelques mots un personnage (roi, ministre, aventurier), une action guerrière (forcément courageuse), une politique ou une cause (République, socialisme, anarchie). Au Moyen Âge, Dieu s’affiche souvent, mais le bestiaire illustre également le blason de la noblesse. Le latin vaut langue originale et les meilleures devises se copient-collent à l’envi.
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« Les royaumes sans la justice ne sont que des entreprises de brigandage. »
(742-814) faisait sienne cette formule de saint Augustin
Cri de guerre et de ralliement des croisés, lancé dès la première croisade
« Qui s’y frotte, s’y pique. »
(1423-1483), devise
(1412-1431), devise
« À cœur vaillant, rien d’impossible. »
(vers 1395-1456), devise
« Divide ut regnes. » « Divise, afin de régner. »
(1519-1589), maxime politique
« Doux est le péril pour Christ et le pays ! »
(1530-1569), mort à Jarnac, 13 mars 1569. Sa devise
« Ultima ratio regum. » « Dernier argument des rois. »
(1638-1715), devise gravée sur ses canons
« Pro rege saepe ; pro patria semper. » « Pour le roi souvent ; pour la patrie toujours. »
(1619-1683), sa devise
« Les grands ne sont grands que parce que nous sommes à genoux : levons-nous ! »
(1753-1793) et (1762-1790), devise en tête du journal de Louis-Marie Prudhomme, Les Révolutions de Paris
« Vivre libres en travaillant ou mourir en combattant. »
Cri célèbre de l’émeute des canuts, 22 novembre 1831
« Haine vigoureuse de l’anarchie, tendre et profond amour du peuple. »
(1802-1885), devise de L’Événement, juillet 1848-septembre 1851
« L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes. »
Devise de l’Association internationale des travailleurs, 1864
(1805-1881), titre de son journal créé en 1877