droit de grâce (et peine de mort)

Privilège régalien, moins pesant depuis l’abolition (récente) de la peine de mort (1981).

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« Il n’existe qu’une sorte de délit à ce tribunal, la haute trahison, et il n’y a qu’une seule peine, qui est la mort. »  

Maximilien ROBESPIERRE (1758-1794) réaffirmant la terrible vocation du Tribunal révolutionnaire, Convention, Discours du 25 août 1793

« Je suis du parti que l’on guillotine, et vous êtes du parti que l’on pend. »  

Mot d’une grande dame noble et légitimiste à Decazes, ministre et conseiller de Louis XVIII, janvier 1818

« Quel dommage que je n’aie pas été blessé, j’aurais pu faire grâce ! »  

LOUIS-PHILIPPE (1773-1850), après l’attentat de Fieschi, 28 juillet 1835

« Grâce encore une fois ! Grâce au nom de la tombe,Grâce au nom du berceau. »  

Victor HUGO (1802-1885), « Au roi Louis-Philippe, après l’arrêt de mort prononcé le 12 juillet 1839. »  

« Alors tendant ses longs bras roux / Bichonnée, ayant fait peau neuve,Elle attend son nouvel époux, / La Veuve. »  

Jules JOUY (1855-1897), La Veuve (1887) – nom de la guillotine, en argot, chanson

« Dans les lettres, comme en tout, le talent est un titre de responsabilité. »  

Charles de GAULLE (1890-1970), refusant la grâce de Robert Brasillach

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