Entité politique et juridique qui remonte à la Gaule et prend forme à la Renaissance. Deux grands théoriciens et pratiquants de l’État (de droit) marquent l’histoire et nos institutions, Richelieu et de Gaulle : “ Il n’y a eu de France que grâce à l’État. ” Citons aussi Louis XIV et Napoléon, avec une conception de l’État plus égocentrique.
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De la concorde de l’État, libelle anonyme (1599)
« Qui a la force a souvent la raison, en matière d’État. »
(1585-1642), Testament politique
(1585-1642), mourant, 6 décembre 1642. Son mot de la fin
« L’autorité du Roi, c’est le repos de l’État. »
(1602-1661)
(1638-1715)
(1619-1683), Mémoire sur le commerce (1664)
« Je m’en vais, Messieurs, mais l’État demeurera toujours. »
(1638-1715), à ses courtisans les plus proches, 26 août 1715
(1713-1784), Principes de politique des souverains (1774)
(1713-1784), Encyclopédie, article « Autorité politique »
(1769-1821), au Conseil d’État, fin 1799
(1801-1850), Harmonies économiques (1850)
« Paris sera soumis à la puissance de l’État comme un hameau de cent habitants. »
(1797-1877), Déclaration du 15 mai 1871
« Comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État. »
(1890-1970), à propos d’Albert Lebrun, Mémoires de guerre, tome III, Le Salut, 1944-1946 (1959)
(1890-1970), Appel à la BBC, 19 juin 1940
(1919-1970), Déclaration d’investiture, Assemblée nationale, 5 novembre 1957
(1890-1970), Conférence de presse, 20 septembre 1962
(1890-1970), Conseil d’État, 28 février 1960
« Rappelez-vous ce mot de Napoléon Ier : « Tout État fait la politique de sa géographie. » »
(1916-1996), émission « 7 sur 7 » , TF1, 25 mars 1990

