L’Histoire en citations reflète leur sous-représentation historique. Certaines explications relèvent d’un féminisme militant ou d’un sexisme rétrograde. La loi électorale les mit hors-jeu politique jusqu’en 1936 (3 ministres) et 1945 (33 députés), comme la loi (dite) salique les écartait du trône. Restent quelques régentes, épouses et mères de roi, favorites, révolutionnaires, auteurs… et Jeanne d’Arc.
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« Souvent femme varieBien fol est qui s’y fie. »
(1494-1547)
« Si l’on ouvrait mon cœur, on y trouverait gravé le nom de Calais. »
(1516-1558), son mot de la fin
(1524-1585), Discours des misères de ce temps, Remontrance au peuple de France (1562)
Chanson populaire sur Henri de Navarre et la reine Margot (1579)
(1585-1642)
Le Frondeur compatissant, mazarinade
« Je ne me soucie pas qu’il m’aime, je me soucie qu’il m’épouse. »
(1677-1749), lors de son mariage avec le futur Régent, Philippe d’Orléans, janvier 1692
(1647-1709), évêque de Chartres et directeur spirituel de la Maison de Saint-Cyr, confesseur de Mme de Maintenon, à sa pénitente
(1694-1778), Le Sottisier (posthume, 1880)
« La femme est faite pour céder à l’homme et pour supporter même son injustice. »
(1712-1778), L’Émile ou De l’éducation (1762)
« Toujours coucher, toujours grosse, toujours accoucher. »
(1703-1768), en 1737
(1768-1848), Mémoires d’outre-tombe (posthume)
Requête des dames à l’Assemblée nationale
« Le roi n’a qu’un homme, c’est sa femme. »
(1749-1791)
(1748-1793), Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, septembre 1791
(1762-1817), Discours prononcé à la Société fraternelle des Minimes, 25 mars 1792
(1754-1793), Lettre à un ami, 5 septembre 1792