histoire

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« Et le Christ ? — C’est un anarchiste qui a réussi. C’est le seul. »  

André MALRAUX (1901-1976), L’Espoir (1937)

« Sa courte vie de combattant eut cette élégante beauté qui charmait les Anciens et qui était une faveur des Dieux. »  

Camille JULLIAN (1859-1933), Vercingétorix (1902)

« Charles, savant, modeste, […] maître du monde, bien-aimé du peuple […], sommet de l’Europe […] est en train de tracer les murs de la Rome nouvelle. »  

ANGILBERT (vers 740-814) parlant de Charlemagne en 799

« Souviens-toi du vase de Soissons ! »  

CLOVIS (vers 466-511), vers 486

« L’histoire de France commence avec la langue française. La langue est le signe principal d’une nationalité. »  

Jules MICHELET (1798-1874), Histoire de France, tome III (1840)

« Périsse le souvenir de ce jour ! »  

Michel de L’HOSPITAL (vers 1504-1573), évoquant la Saint-Barthélemy

« Le personnage du Béarnais grandit en Majesté débonnaire et naturelle au fur et à mesure que s’étend le rôle qui lui est dévolu par l’Histoire. »  

Emmanuel LE ROY LADURIE (né en 1929), L’État royal : de Louis XI à Henri IV, 1460-1610 (1987)

« En dépit de tous, sinon de tout, l’action du cardinal [Richelieu] conjuguée avec celle du roi [Louis XIII] avait été décisive pour l’avenir du pays, en l’engageant dans la voie qui allait faire de lui un état moderne. »  

Charles de GAULLE (1890-1970)

« L’État, c’est moi. »  

LOUIS XIV (1638-1715)

« Les ministres passent en revue comme dans une lanterne magique. Par ma foi, notre siècle est un pauvre siècle, après le siècle de Louis XIV. »  

VOLTAIRE (1694-1778), Lettre à Mme du Deffand, novembre 1758, Correspondance (posthume)

« Or, écoutez, petits et grands, / L’histoire d’un roi de vingt ansQui va nous ramener en France / Les bonnes mœurs et l’abondance. »  

Charles COLLÉ (1709-1783), Or, écoutez, petits et grands, chanson (mai 1774)

« Ils sont toujours en retard d’une armée, d’une année et d’une idée. »  

RIVAROL (1753-1801), jugeant la haute noblesse de son temps

« Quand on se mêle de diriger une révolution, la difficulté n’est pas de la faire aller, mais de la retenir. »  

Comte de MIRABEAU (1749-1791)

« C’est à l’horloge de la France que vont […] sonner les premiers coups des nouveaux temps. »  

Claude MANCERON (1923-1999), Les Hommes de la liberté, Le sang de la Bastille (1987)

« Les siècles finissent par avoir une poche de fiel. Cette poche crève. C’est Marat. »  

Victor HUGO (1802-1885), Quatre-vingt-treize (1874)

« ‘Allez dire à votre maître…’ Votre maître ! c ‘est le roi de France devenu étranger. C’est toute une frontière tracée entre le trône et le peuple. C’est la révolution qui laisse échapper son cri. Personne ne l’eut osé avant Mirabeau. Il n’appartient qu’aux grands hommes de prononcer les mots décisifs des grandes époques. »  

Victor HUGO (1802-1885), Littérature et philosophie mêlées (1834)

« L’histoire n’a trop souvent raconté les actions que de bêtes féroces parmi lesquelles on distingue de loin en loin des héros. Il nous est permis d’espérer que nous commençons l’histoire des hommes, celle de frères nés pour se rendre mutuellement heureux. »  

Comte de MIRABEAU (1749-1791), Assemblée nationale, 27 juin 1789

« Lorsque le roi brise son sceptre, ses serviteurs doivent briser leur épée ! »  

Comte de MIRABEAU (1749-1791), 4 février 1790 à l’Assemblée

« De ce jour et de ce lieu date une ère nouvelle de l’histoire du monde et vous pourrez dire : j’y étais. »  

Johann Wolfgang von GOETHE (1749-1832), Aus meinem Lebe : Dichtung und Warheit – De ma vie : Poésie et Vérité (1811-1833), autobiographie

« La loi atteint sans peine les coupables sans appuis, à peine dans la durée des siècles a-t-elle pu frapper un roi. Et cependant, ce sont les crimes des rois qui enfantent tous les autres crimes, avec les passions lâches, et la misère. »  

Maximilien ROBESPIERRE (1758-1794), Sur le parti à prendre à l’égard de Louis XVI, Convention, 3 décembre 1792

« On a tué des rois bien avant le 21 janvier 1793. Mais Ravaillac, Damiens et leurs émules voulaient atteindre la personne du roi, non le principe […] Ils n’imaginaient pas que le trône pût rester toujours vide. »  

Albert CAMUS (1913-1960), L’Homme révolté (1951)

« Oui, la Gironde était républicaine […] Oui, sa proscription a été un malheur. »  

LEVASSEUR de la Sarthe (1747-1834), Mémoires (1830)

« La mort des Girondins, demandée tant de fois, fut le calmant qu’on crut devoir donner à la fureur des violents. »  

Jules MICHELET (1798-1874), Histoire de la Révolution française (1847-1853)

« Pour la première fois depuis l’Antiquité, une armée vraiment nationale marche au combat, pour la première fois aussi une nation parvient à armer et à nourrir pareil nombre de soldats, tels sont les caractères originaux de l’armée de l’an II. »  

Georges LEFEBVRE (1874-1959), La Révolution française (1951)

« Ma demeure sera bientôt dans le néant ; quant à mon nom, vous le trouverez dans le panthéon de l’Histoire. »  

Georges Jacques DANTON (1759-1794), réponse au Tribunal révolutionnaire, 2 avril 1794

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