résistance (et Résistance)

Un beau mot, avec ou sans majuscule. Cela vaut surtout en cas de conflit – guerre, opposition à un régime ou une décision. Attitude parfois passive, parfois voisine de la révolte.

Cliquez sur une citation pour la consulter dans son contexte historique.Retour à l’index

Affichage de 1 – 25 sur 45.

« Quand nous ne formerons en Gaule qu’une seule volonté, le monde entier ne pourra nous résister. »  

VERCINGÉTORIX (vers 72-46 av. J.C.), à ses troupes, mai 52 av. J.C., à Gergovie

« Prends-les ! Je suis brave, mais tu es plus brave encore, et tu m’as vaincu. »  

VERCINGÉTORIX (vers 72-46 av. J.C.), jetant ses armes aux pieds de César, fin septembre 52 av. J.C., à Alésia

« Jamais je n’ai avoué les erreurs imputées à l’ordre, ni ne les avouerai. Tout cela est faux. »  

Frère BERTRAND de SAINT-PAUL (fin XIIIe-début XIVe siècle), 7 février 1310

[Question à l’accusée] « Dieu hait-il les Anglais ?— De l’amour ou de la haine que Dieu a pour les Anglais, je n’en sais rien ; mais je sais bien qu’ils seront tous boutés hors de France, excepté ceux qui y périront. »  

JEANNE d’ARC (1412-1431), Rouen, procès de Jeanne d’Arc, interrogatoire du 17 mars 1431

« Prends ta foudre, Louis, et va comme un lionDonner le dernier coup à la dernière tête / De la Rébellion. »  

François de MALHERBE (1555-1628), Poésies, Ode pour le roi (1628)

« Sire, ne soyez point courtois / À ces rebelles Rochellois / Point de pardon : il faut tout pendre !Vous m’avez donné la maison / D’un parpaillot. S’il faut la rendre, / Je serai sot comme un oison. »  

Les Rochellois, chanson

« Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et qu’on ne nous en arrachera que par la puissance des baïonnettes. »  

Comte de MIRABEAU (1749-1791), au marquis de Dreux-Brézé, salle du Jeu de paume, 23 juin 1789

« Il faut une âme atroce pour verser le sang de ses sujets, pour opposer une résistance et amener une guerre civile en France […] Pour réussir, il me fallait le cœur de Néron et l’âme de Caligula. »  

LOUIS XVI (1754-1793), Lettre à M. de Bouillé, 3 juillet 1791

« Les tyrans peuvent me persécuter : mais m’avilir ? Jamais, jamais ! »  

Manon ROLAND (1754-1793), Lettre à Buzot

« Ce gouvernement, je le caractérise d’un mot : la police partout, la justice nulle part. »  

Victor HUGO (1802-1885), Assemblée législative, avril 1851

« Qu’importe ce qui m’arrive ? J’ai été exilé de France pour avoir combattu le guet-apens de décembre […] Je suis exilé de Belgique pour avoir fait Napoléon le Petit. Eh bien ! je suis banni deux fois, voilà tout. Monsieur Bonaparte m’a traqué à Paris, il me traque à Bruxelles ; le crime se défend, c’est tout simple. »  

Victor HUGO (1802-1885), Pendant l’exil (écrits et discours de 1852-1870)

« Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! »  

Victor HUGO (1802-1885), Les Châtiments (1853)

« L’histoire a pour égout des temps comme les nôtres. »  

Victor HUGO (1802-1885), Les Châtiments (1853)

« J’y suis, j’y reste. »  

MAC-MAHON (1808-1893), au fort de Malakoff, surplombant la citadelle de Sébastopol, 8 septembre 1855

« Montmartre, Belleville, ô légions vaillantes, Venez, c’est l’heure d’en finir. Debout ! La honte est lourde et pesantes les chaînes, Debout ! Il est beau de mourir. »  

Louise MICHEL (1830-1905), À ceux qui veulent rester esclaves

« Elles ont pâli, merveilleuses / Au grand soleil d’amour chargé,Sur le bronze des mitrailleuses / À travers Paris insurgé. »  

Arthur RIMBAUD (1854-1891), Les Mains de Jeanne-Marie (1871)

« Trochu : participe passé du verbe trop choir. »  

Victor HUGO (1802-1885)

« On ne peut faire deux choses à la fois : tenir un fusil d’une main et un bulletin de vote de l’autre. »  

Général TROCHU (1815-1896), janvier 1871

« Bismarck qui n’est pas en peine / D’affamer les Parisiens Nous demande la Lorraine, L’Alsace et les Alsaciens.La honte pour nos soldats, / Des milliards à son service. Ah ! zut à ton armistice, Bismarck, nous n’en voulons pas. »  

Alphonse LECLERCQ (1820-1881), L’Armistice (1870), chanson

« Paris sera soumis à la puissance de l’État comme un hameau de cent habitants. »  

Adolphe THIERS (1797-1877), Déclaration du 15 mai 1871

« Puisqu’il semble que tout cœur qui bat pour la liberté n’ait droit qu’à un peu de plomb, j’en réclame ma part, moi ! Si vous n’êtes pas des lâches, tuez-moi ! »  

Louise MICHEL (1830-1905)

« On ne peut pas tuer l’idée à coups de canon ni lui mettre les poucettes [menottes]. »  

Louise MICHEL (1830-1905), La Commune, Histoire et souvenirs (1898)

« Nous, Allemands, savons mieux ce qui est bon pour les Alsaciens que ces malheureux eux-mêmes. »  

Heinrich von TREITSCHKE (1834-1896)

« Va, passe ton chemin, ma mamelle est française,N’entre pas sous mon toit, emporte ton enfant,Mes garçons chanteront plus tard La Marseillaise,Je ne vends pas mon lait au fils d’un Allemand. »  

Gaston VILLEMER (1840-1892), paroles, et Lucien DELORMEL (1847-1899), musique, Le Fils de l’Allemand, chanson

« La patrouille allemande passe,Baissez la voix, mes chers petits,Parler français n’est plus permisAux petits enfants de l’Alsace. »  

Gaston VILLEMER (1840-1892), paroles, et Lucien DELORMEL (1847-1899), musique, Le Maître d’école alsacien, chanson

Pages

Retour en haut