Théoricien de la Révolution, élu à la Législative, mais trop jeune pour siéger, devenu président de la Convention (troisième et dernière Assemblée), orateur à la fois raisonneur et enflammé, l’“ Ange de la Terreur ” représente le courant “ pur et dur ”, avec Robespierre, son frère en Révolution, dont il partage les idées et le sort, jusqu’à la mort (au coup d’État de Thermidor).
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« Osez ! Ce mot renferme toute la politique de votre révolution. »
(1767-1794), Rapport sur les suspects incarcérés, 26 février 1794
(1767-1794), L’Esprit de la Révolution et de la Constitution en France (1791)
« Le peuple français vote la liberté du monde. »
(1767-1794), Convention, 24 avril 1793
« Tout le monde veut bien de la République ; personne ne veut de la pauvreté ni de la vertu. »
(1767-1794), Discours sur les subsistances, Convention, 29 novembre 1792
(1767-1794), Question concernant le jugement de Louis XVI, 13 novembre 1792
« Louis doit mourir pour que la patrie vive. »
(1758-1794), « célèbre sentence »
(1767-1794), Convention, 10 octobre 1793
(1759-1820), à Saint-Just, novembre 1793
Proclamation signée (1767-1794) et (1764-1794), 15 novembre 1793
« Ce qui constitue une République, c’est la destruction totale de ce qui lui est opposé. »
(1767-1794), Convention, Rapport du 26 février 1794 (premier décret de ventôse)
« Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau. »
(1767-1794), Convention, Rapport du 26 février 1794 (premier décret de ventôse)