union (unité nationale)

Censée faire la force, opposée à la division. Cela vaut pour le pays, la patrie, comme pour un parti politique, voire les partis – l’union de la gauche l’a menée au pouvoir plusieurs fois. Sans oublier les pays de l’Union européenne.

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« Quand nous ne formerons en Gaule qu’une seule volonté, le monde entier ne pourra nous résister. »  

VERCINGÉTORIX (vers 72-46 av. J.C.), à ses troupes, mai 52 av. J.C., à Gergovie

« Il avait reçu une peuplade barbare, il a laissé une grande nation chrétienne. »  

Mathieu Maxime GORCE (1898-1979), Clovis (1935)

« La France fut faite à coups d’épée. La fleur de lys, symbole d’unité nationale, n’est que l’image d’un javelot à trois lances. »  

Charles de GAULLE (1890-1970), La France et son armée (1938)

« L’État s’est crevassé et ébranlé depuis la journée de la Saint-Barthélemy, depuis que la foi du prince envers le sujet et du sujet envers le prince, qui est le seul ciment qui entretient les États en union, s’est si outrageusement démentie. »  

Philippe DUPLESSIS-MORNAY (1549-1623), Mémoires et correspondance de Duplessis-Mornay pour servir à l’histoire de la réformation et des guerres civiles et religieuses en France, sous les règnes de Charles IX, de Henri III, de Henri IV et de Louis XIII, depuis l’an 1571 jusqu’en 1623

« Je me suis proposé pour unique fin le bien, salut et repos de mes sujets. En cette intention, j’ai finalement pris la voie de douceur et réconciliation, de laquelle l’on a déjà recueilli ce fruit qu’elle a éteint le feu de la guerre dont tout ce royaume était enflammé. »  

HENRI III (1551-1589), Discours aux États généraux de Blois, 6 décembre 1576

« Bons chiens reviennent toujours à leur maître ! »  

HENRI IV (1553-1610), 19 mars 1590

« La France a bien fait voir qu’étant unie elle est invincible, et que de son union dépend sa grandeur, comme sa ruine de sa division. »  

LOUIS XIII (1601-1643)

« Je m’en vais, Messieurs, mais l’État demeurera toujours. »  

LOUIS XIV (1638-1715), à ses courtisans les plus proches, 26 août 1715

« C’est une conjuration pour l’unité de la France. Ces fédérations de province regardent toutes vers le centre, toutes invoquent l’Assemblée nationale, se rattachent à elle, c’est-à-dire à l’unité. Toutes remercient Paris de son appel fraternel. »  

Jules MICHELET (1798-1874), Histoire de la Révolution française (1847-1853)

« La bourgeoisie et le peuple réunis ont fait la Révolution. Leur réunion seule peut la conserver. Leur intérêt est indivisible, leur bonheur est commun. »  

Jérôme PÉTION de VILLENEUVE (1756-1794)

« Pour la première fois depuis l’Antiquité, une armée vraiment nationale marche au combat, pour la première fois aussi une nation parvient à armer et à nourrir pareil nombre de soldats, tels sont les caractères originaux de l’armée de l’an II. »  

Georges LEFEBVRE (1874-1959), La Révolution française (1951)

« Le peuple français reconnaît l’existence de l’Être suprême et l’immortalité de l’âme. »  

Maximilien ROBESPIERRE (1758-1794), Convention, Rapport du 7 mai 1794 (décret du 18 floréal an II)

« Il faut avant tout arriver à l’unité, et qu’une génération tout entière puisse être jetée dans le même moule. »  

NAPOLÉON Ier (1769-1821) au comte Louis-Mathieu MOLÉ

« Nous dont la lampe, le matin, Au clairon du coq se rallume, Nous tous qu’un salaire incertain Ramène avant l’aube à l’enclume […] Aimons-nous et quand nous pouvons Nous unir pour boire à la ronde, Que le canon se taise ou gronde Buvons, buvons, buvons À l’indépendance du monde ! »  

Pierre DUPONT (1821-1870), parole et musique, Le Chant des ouvriers (1846)

« Puissent les classes dirigeantes trembler à l’idée d’une révolution communiste ! Les prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »  

Karl MARX (1818-1883) et Friedrich ENGELS (1820-1895), Manifeste du parti communiste (1848)

« Le monde et nous, nous voulons marcher à la fraternité et à la paix. »  

Alphonse de LAMARTINE (1790-1869), Manifeste aux puissances

« La République est le gouvernement qui nous divise le moins. »  

Adolphe THIERS (1797-1877), Assemblée législative, 13 février 1850

« La mobilisation n’est pas la guerre. »  

Raymond POINCARÉ (1860-1934), Appel au pays, 1er août 1914

« Des entrailles du peuple, comme des profondeurs de la petite et grande bourgeoisie, des milliers de jeunes gens, tous plus ardents les uns que les autres, quittant leur famille, sans faiblesse et sans hésitation, ont rallié leurs régiments, mettant leur vie au service de la Patrie en danger. »  

L’Humanité, 10 août 1914

« L’Allemagne peut être battue, l’Allemagne doit être battue, l’Allemagne sera battue. »  

John J. PERSHING (1860-1948), au généralissime Foch

« Il me semble qu’à cette heure, en cette heure terrible, grande et magnifique, mon devoir est accompli […] Au nom du peuple français, au nom du gouvernement de la République française, j’envoie le salut de la France une et indivisible à l’Alsace et à la Lorraine retrouvées. »  

Georges CLEMENCEAU (1841-1929), Discours écrit et parlé à la Chambre des députés, 11 novembre 1918

« Foch commande à toutes les armées de l’univers. »  

Maurice BARRÈS (1862-1923), 14 juillet 1919

« La réconciliation des enfants au chevet de la mère malade. »  

Édouard HERRIOT (1872-1957), parlant avec ironie du nouveau gouvernement Poincaré, 23 juillet 1926

« Nous n’attendrons ni une semaine, ni trois jours, ni même une heure pour le répéter solennellement : nous ne subirons pas la loi de la spéculation internationale. »  

Léon BLUM (1872-1950), annonçant le programme de la gauche unie, en mai 1935

« Un fou a dit “Moi, la France” et personne n’a ri parce que c’était vrai. »  

François MAURIAC (1885-1970)

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