Logiquement associé à la guerre, le mot résonne dans les discours et les chants, avec la bénédiction de Dieu qui veille sur la France très chrétienne. L’Empire et deux guerres mondiales redonnent de l’actualité au mot, plus tard associé aux batailles politiques.
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« Dieu de Clotilde, si tu me donnes la victoire, je me ferai chrétien. »
(vers 466-511), invoquant le Dieu de sa femme chrétienne, bataille de Tolbiac, 496
« Cesse de faire périr notre peuple, car nous sommes à toi. »
Les Alamans à Clovis, Tolbiac, 496
(1494-1547), Lettre à sa mère Louise de Savoie, au soir du 13 septembre 1515
« Ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez au chemin de la victoire et de l’honneur. »
(1553-1610), à ses compagnons, avant la bataille d’Ivry, 14 mars 1590
« Les sources de l’hérésie et de la rébellion sont maintenant éteintes. »
(1585-1642), Lettre au roi Louis XIII, août 1629
« Quand les Français rendront ArrasLes souris mangeront les chats. »
Écrit sur une des portes de la ville d’Arras que les Français ont prise, le 9 août 1640
« Grand Roi, cesse de vaincre, ou je cesse d’écrire. »
(1636-1711), Épîtres
« La plus éclatante victoire coûte trop cher, quand il faut la payer du sang de ses sujets. »
(1638-1715), Lettre à l’intention du Dauphin, août 1715
(1749-1832), Aus meinem Lebe : Dichtung und Warheit – De ma vie : Poésie et Vérité (1811-1833), autobiographie
(1769-1821), à l’armée d’Italie, Proclamation de Cherasco, 26 avril 1796 (7 floréal an IV)
(1769-1821), au soir de Lodi, 10 mai 1796
« Pourquoi ne m’est-il pas permis de pleurer ? »
(1769-1821) à la mort de Desaix, Marengo, 14 juin 1800
« Dieu merci, j’ai bien fait mon devoir. »
(1758-1805), touché à mort, à bord du Victory, 21 octobre 1805. Mot de la fin
Marche d’Austerlitz, 2 décembre 1805, chanson
« Soldats, je suis content de vous. »
(1769-1821), Proclamation d’Austerlitz, 2 décembre 1805
Ot’-toi d’là que j’m’y mette, chanson de 1815
« L’artillerie conquiert, l’infanterie occupe. »
(1856-1951)
(1841-1929), Discours au Sénat, 17 septembre 1918
« Je trouve que c’est une victoire, parce que j’en suis sorti vivant. »
(1885-1973), Les Croix de bois (1919)
(1841-1929), Discours écrit et parlé à la Chambre des députés, 11 novembre 1918