Réalité historique, on ne meurt pas de la même manière, si l’on est roi malade ou militaire au combat, chrétien pratiquant ou bandit hors la loi. Notre Révolution offre un florilège de derniers mots lancés à la postérité et quelques femmes se distinguent au pied de la guillotine. Quant à la “ belle mort ” de Louis XVI, elle se décline en trois versions.
Cliquez sur une citation pour la consulter dans son contexte historique.Retour à l’index
Affichage de 1 - 25 sur 42.(331-363), mourant en 363
« Je me suis déjà rendu au Christ. À Dieu ne plaise que je [me] rende maintenant à ses ennemis. »193
Un chevalier croisé, vers 1212
(1214-1270), mot de la fin, le 25 août 1270, devant Tunis
« Les corps sont au roi de France, mais les âmes sont à Dieu ! »258
Cris des Templiers brûlés vifs dans l’îlot aux Juifs, 19 mars 1314
(vers 1244-1314), sur le bûcher dans l’îlot aux Juifs, île de la Cité à Paris, 19 mars 1314
« Pesez, Louis, pesez ce que c'est que d'être roi de France. »260
(1268-1314) à son fils aîné Louis, le jour de sa mort, 29 novembre 1314
(1320-1380), son mot de la fin, le 13 juillet 1380
(1403-1461), mot de la fin, doublement chrétien, du roi mourant le jour de la sainte Madeleine, 22 juillet 1461
(vers 1476-1524), à l’ex-connétable de Bourbon - son mot de la fin
« Si l’on ouvrait mon cœur, on y trouverait gravé le nom de Calais. »488
(1516-1558), son mot de la fin
« Que mon peuple persiste et demeure ferme en la foi en laquelle je meurs. »492
(1519-1559), mot de la fin, le 10 juillet 1559
« Si c’était un homme du moins ! C’est un goujat ! »524
(1519-1572), dans la nuit du 23 au 24 août 1572
« Ah ! le méchant moine, il m’a tué, qu’on le tue ! »573
(1551-1589), Saint-Cloud, 1er août 1589, « premier mot de la fin »
(1553-1610), mot de la fin, 14 mai 1610
(1585-1642), mourant, 6 décembre 1642. Son mot de la fin
« Sire, je vous dois tout, mais je m’acquitte envers Votre Majesté en lui donnant Colbert. »805
(1602-1661) à Louis XIV, le 9 mars 1661. C’est son « mot de la fin » politique
« Si j’avais fait pour Dieu ce que j’ai fait pour cet homme, je serais sauvé dix fois. »891
(1619-1683), sur son lit de mort, parlant de Louis XIV, début septembre 1683. Mot de la fin
« La plus éclatante victoire coûte trop cher, quand il faut la payer du sang de ses sujets. »941
(1638-1715), Lettre à l’intention du Dauphin, août 1715
(1638-1715), au futur Louis XV, 26 août 1715
« Je m’en vais, Messieurs, mais l’État demeurera toujours. »944
(1638-1715), à ses courtisans les plus proches, 26 août 1715
(1638-1715), à Mme de Maintenon, 28 août 1715. Son mot de la fin
(1694-1778), profession de foi manuscrite, 18 février 1778. « Mot de la fin » écrit
(1822-1896) et (1830-1870), Idées et Sensations (1866)
« Mon ami, j’emporte avec moi les derniers lambeaux de la monarchie. »1384
(1749-1791), à Talleyrand, fin mars 1791. Son « mot de la fin politique »