peuple(s) | L’Histoire en citations

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« Ceux qui prient, ceux qui combattent, ceux qui travaillent. »52
Évêques ADALBÉRON de Laon (vers 947-1030) et ANSELME (1033-1109)

« Il avait reçu une peuplade barbare, il a laissé une grande nation chrétienne. »62
Mathieu Maxime GORCE (1898-1979), Clovis (1935)

« Charles, savant, modeste, […] maître du monde, bien-aimé du peuple […], sommet de l’Europe […] est en train de tracer les murs de la Rome nouvelle. »70
ANGILBERT (vers 740-814) parlant de Charlemagne en 799

« Cesse de faire périr notre peuple, car nous sommes à toi. »76
Les Alamans à Clovis, Tolbiac, 496

« Le roi doit seigneurier au commun profit du peuple. »263
CHARLES V le Sage (1338-1380)

« Que mon peuple persiste et demeure ferme en la foi en laquelle je meurs. »492
HENRI II (1519-1559), mot de la fin, le 10 juillet 1559

« Le pauvre peuple des champs meurt de faim et se damne. »589
VINCENT de PAUL (1576-1660)

« Les rois tenaient à déshonneur de savoir combien valait un écu, et moi, je voudrais savoir ce que vaut un liard, combien de peine ont ces pauvres gens pour l’acquérir, afin qu’ils ne fussent chargés que selon leur portée. »611
HENRI IV (1553-1610)

« Un peuple, c'est une bête qui se laisse mener par le nez, principalement les Parisiens. »631
HENRI IV (1553-1610), septembre 1594

« Ventre Saint-Gris ! Comment ne pas être triste de voir un peuple si ingrat envers son roi, qui me dresse tous les jours de nouveaux attentats ! »632
HENRI IV (1553-1610), venant d’échapper à l’attentat de Jean Châtel, 27 décembre 1594

« La Ligue nous a réduits non à la pauvreté, mais à la mendicité. »643
Étienne PASQUIER (1529-1615), Les Recherches de la France (1633)

« Je veux qu’il n’y ait si pauvre paysan en mon royaume qu’il n’ait tous les dimanches sa poule au pot. »650
HENRI IV (1553-1610)

« Louis XIV le reçut comme un père et le peuple comme un maître. »796
VOLTAIRE (1694-1778) évoquant le retour de Mazarin, 3 février 1653

« Les peuples se plaisent au spectacle. Par là, nous tenons leur esprit et leur cœur. »819
LOUIS XIV (1638-1715), Mémoires pour l’instruction du Dauphin (1662)

« Je définis la cour un pays où les gens, / Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents Sont ce qu’il plaît au prince, ou, s’ils ne peuvent l’être / Tâchent au moins de le paraître :Peuple caméléon, peuple singe du maître. »824
Jean de LA FONTAINE (1621-1695), Fables. Les Obsèques de la lionne (1678)

« Le peuple n’a guère d’esprit et les grands n’ont point d’âme : celui-là a un bon fond et n’a point de dehors ; ceux-ci n’ont que des dehors et qu’une simple superficie. »826
Jean de LA BRUYÈRE (1645-1696), Les Caractères (1688)

« Colbert avait un grand-père / Qui n’était pas si savantNi si riche que son père / Ni si dur aux pauvres gens. »881
Colbert avait un grand-père, chanson

« Mon enfant, vous allez être un grand roi. Tâchez de soulager vos peuples, ce que je suis malheureux pour n'avoir pu faire. »943
LOUIS XIV (1638-1715), au futur Louis XV, 26 août 1715

« Il a fallu des siècles pour rendre justice à l'humanité, pour sentir qu'il était horrible que le grand nombre semât, et le petit recueillît. »964
VOLTAIRE (1694-1778), Lettres philosophiques (1734)

« Le peuple est taillable et corvéable à merci. »966
Jean-François JOLY de FLEURY (1718-1802)

« Le peuple ressemble à des bœufs, à qui il faut un aiguillon, un joug, et du foin. »1028
VOLTAIRE (1694-1778), Correspondance, 17 avril 1765

« Personne ne nous a donné une plus juste idée du peuple que Rousseau, parce que personne ne l'a plus aimé. »1033
Maximilien ROBESPIERRE (1758-1794), Discours aux Jacobins (1792)

« La souveraineté n’étant que l’exercice de la volonté générale ne peut jamais s’aliéner, et le [peuple] souverain, qui n’est qu’un être collectif, ne peut être représenté que par lui-même ; le pouvoir peut bien se transmettre, mais non la volonté. »1043
Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778), Du contrat social (1762)

« Toute loi que le peuple en personne n’a pas ratifiée est nulle ; ce n’est point une loi. »1044
Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778), Du contrat social (1762)

« Tant qu’un peuple est contraint d’obéir et qu’il obéit, il fait bien ; sitôt qu’il peut secouer le joug et qu’il le secoue, il fait encore mieux. »1047
Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778), Du contrat social (1762)

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