terreur (Terreur, terrorisme, fanatisme) | L’Histoire en citations

La Terreur est une période de la Révolution française (1793-94), mais la terreur est une constante dans l’histoire, avec les guerres, les attentats… toutes les formes de violence et de terrorisme qui font aujourd’hui encore la une de l’actu, avec les attentats.

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« Ils deviendront des soldats, ceux qui, jusqu’à ce jour, furent des brigands ; ils combattront légitimement contre les barbares, ceux qui se battaient contre leurs frères et leurs cousins ; et ils mériteront la récompense éternelle, ceux qui se louaient comme mercenaires pour un peu d’argent. »167
URBAIN II (vers 1042-1099), Concile de Clermont, 1095

« Dieu le veut ! »168
Cri de guerre et de ralliement des croisés, lancé dès la première croisade

« La folie des croisades est ce qui a le plus honoré la raison humaine. »170
Léon BLOY (1846-1917), La Femme pauvre (1897)

« Tuez-les tous ! Dieu reconnaîtra les siens ! »191
Arnaud AMAURY (1135-1225), avant le sac de Béziers, 22 juillet 1209

« Qu'y a-t-il besoin de tant de bûchers et de tortures ? C'est avec les armes de la charité qu'il faut aller à tel combat. Le couteau vaut peu contre l'esprit. »500
Michel de L'HOSPITAL (vers 1504-1573), Assemblée de Fontainebleau, 21 août 1560

« Tuez-les, mais tuez-les tous, pour qu'il n'en reste pas un pour me le reprocher. »523
CHARLES IX (1550-1574), 23 août 1572

« Saignez, saignez, la saignée est aussi bonne au mois d’août qu’au mois de mai ! »527
Maréchal de TAVANNES (1509-1573), 24 août 1572

« Les Parisiens se mettent au pillage avec une extraordinaire avidité : bien des gens ne s’étaient jamais imaginé qu’ils pourraient posséder un jour les chevaux et l’argenterie qu’ils ont ce soir dans les mains. »528
Antonio Maria SALVIATI (1537-1602), nonce apostolique, lettre au pape Grégoire XIII

« Il valait mieux que cela tombât sur eux que sur nous. »529
CATHERINE DE MÉDICIS (1519-1589), Lettre à l’ambassadeur de Toscane à propos du massacre de la Saint-Barthélemy

« La messe ou la mort. »530
CHARLES IX (1550-1574), à Condé, le 24 août 1572

« La haine et le fanatisme ne trouveront pas d’obstacle auprès de moi. Dieu seul est ma défense ! »531
Michel de L'HOSPITAL (vers 1504-1573)

« Chargez de la justification de cette action ceux qui vous ont donné le conseil de la commettre. »533
Bertrand de SALIGNAC de La MOTHE-FÉNELON (1523-1599), à Charles IX

« Ah ! le méchant moine, il m’a tué, qu’on le tue ! »573
HENRI III (1551-1589), Saint-Cloud, 1^er août 1589, « premier mot de la fin »

« Ô Paris qui n'est plus Paris, mais une spélonque [antre] de bêtes farouches, une citadelle d'Espagnols, Wallons et Napolitains, un asile et sûre retraite de voleurs, meurtriers et assassinateurs, ne veux-tu jamais te ressentir de ta dignité et te souvenir qui tu as été, au prix de ce que tu es ! »613
Pierre PITHOU (1539-1596), Harangue de M. d’Aubray. La Satire Ménippée (1594)

« Écrasons l’infâme. »1020
VOLTAIRE (1694-1778)

« Le fanatisme est une peste qui reproduit de temps en temps des germes capables d’infester la terre. »1057
Denis DIDEROT (1713-1784), Encyclopédie, article « Christianisme »

« Il a été permis de craindre que la Révolution, comme Saturne, dévorât successivement tous ses enfants. »1269
Pierre Victurnien VERGNIAUD (1753-1793)

« Un peuple qui s’élance vers la liberté doit être inexorable envers les conspirateurs ; qu’en pareil cas, la faiblesse est cruelle, l’indulgence est barbare. »1276
Maximilien ROBESPIERRE (1758-1794), Lettre, décembre 1792

« Les siècles finissent par avoir une poche de fiel. Cette poche crève. C'est Marat. »1301
Victor HUGO (1802-1885), Quatre-vingt-treize (1874)

« Le correcteur d’épreuves de la Révolution, c’est Robespierre. Il revoyait tout, il rectifiait tout. »1307
Victor HUGO (1802-1885), Quatre-vingt-treize (1874)

« Le Ciel qui me donna une âme passionnée pour la liberté m’appelle peut-être à tracer de mon sang la route qui doit conduire mon pays au bonheur. J’accepte avec transport cette douce et glorieuse destinée. »1309
Maximilien ROBESPIERRE (1758-1794)

« Nous sommes intraitables, comme la vérité, inflexibles, uniformes, j’ai presque dit insupportables comme les principes. »1311
Maximilien ROBESPIERRE (1758-1794), Discours du 5 février 1794

« Il y a une année que cinq ou six cents têtes abattues vous auraient rendus libres et heureux. Aujourd’hui, il en faudrait abattre dix mille. Sous quelques mois peut-être en abattrez-vous cent mille, et vous ferez à merveille… »1380
Jean-Paul MARAT (1743-1793), L’Ami du peuple, décembre 1790

À la populace qui voulait le pendre “à la lanterne” : « Eh bien, quand j’y serai, y verrez-vous plus clair ? »1382
Abbé MAURY (1746-1817)

« Désarmez les citoyens tièdes et suspects, mettez à prix la tête des émigrés conspirateurs […] Prenez en otage les femmes, les enfants des traîtres à la patrie. »1411
Jacques ROUX (1752-1794), 17 mai 1792

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