Allemagne (et Prusse)

Ennemi le plus constant de la France, des premières invasions germaniques de la Gaule à la fin de la Seconde Guerre mondiale, que l’Allemagne soit un empire ou une mosaïque d’États, s’identifie à la Prusse de Bismarck ou s’incarne dans le fascisme d’Hitler. Enfin, la paix, la réunification finale (1990) et l’Europe en devenir.

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« Quand Paris boira le Rhin, toute la Gaule aura sa fin. »  

Jean LE BON (XVIe siècle), Le Rhin au Roy (1568)

« Quand les Français rendront ArrasLes souris mangeront les chats. »  

Écrit sur une des portes de la ville d’Arras que les Français ont prise, le 9 août 1640

« Je vois bien qu’on a pressé l’orange, il faut penser à sauver l’écorce. »  

VOLTAIRE (1694-1778), Lettre à Mme Denis, 18 décembre 1752. Correspondance (posthume)

« Il a travaillé, il a travaillé, pour le roi de Prusse. »  

Refrain, devenu proverbe, et signifiant travailler pour rien.
Chanson sur la défaite de Soubise à Rossbach (en Prusse) (1757)

« De ce jour et de ce lieu date une ère nouvelle de l’histoire du monde et vous pourrez dire : j’y étais. »  

Johann Wolfgang von GOETHE (1749-1832), Aus meinem Lebe : Dichtung und Warheit – De ma vie : Poésie et Vérité (1811-1833), autobiographie

« Pas besoin de sabres, les gourdins suffiront pour ces chiens de Français ! »  

FRÉDÉRIC-GUILLAUME III (1770-1827), roi de Prusse, été 1806

« Nous l’acceptons le cœur léger. »  

Émile OLLIVIER (1825-1913), Corps législatif, le jour de la déclaration de guerre à la Prusse, 19 juillet 1870

« Une guerre entre Européens est une guerre civile. »  

Victor HUGO (1802-1885), Carnets, albums et journaux

« Sauver Paris, c’est plus que sauver la France, c’est sauver le monde. »  

Victor HUGO (1802-1885), Pendant l’exil (écrits et discours de 1852-1870)

« La ville de Paris est une personne trop puissante et trop riche pour que sa rançon ne soit pas digne d’elle. »  

Otto von BISMARCK (1815-1898), le chancelier allemand qui fixe donc la « rançon »   à au moins un milliard de franc, le 23 janvier 1871

« Nous sommes gueux comme des rats d’église. »  

Adolphe THIERS (1797-1877), au gouverneur de la Banque de France, faisant allusion aux finances de l’État, 24 mars 1871

« La patrouille allemande passe,Baissez la voix, mes chers petits,Parler français n’est plus permisAux petits enfants de l’Alsace. »  

Gaston VILLEMER (1840-1892), paroles, et Lucien DELORMEL (1847-1899), musique, Le Maître d’école alsacien, chanson

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