République (et république),

Système démocratique, il donne la souveraineté au peuple qui exerce le pouvoir par l’intermédiaire de représentants élus et responsables devant la nation. Il s’oppose à la monarchie où le pouvoir appartient au seul “ monarque ”. Montesquieu en fait l’éloge et la théorie, la Révolution instaure la Première République. Les autres suivent et l’histoire s’écrit, avec ce mot clé souvent cité.

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Liberté, Égalité, Fraternité.

Antoine François MOMORO (1756-1794), slogan révolutionnaire

« Il y a deux vérités qu’il ne faut jamais séparer, en ce monde : 1° que la souveraineté réside dans le peuple ; 2° que le peuple ne doit jamais l’exercer. »  

RIVAROL (1753-1801), Journal politique national des États généraux et de la Révolution de 1789, publié cette même année

« Nous voulons substituer toutes les vertus et tous les miracles de la république à tous les vices et à tous les ridicules de la monarchie. »  

Maximilien ROBESPIERRE (1758-1794), Discours sur le gouvernement intérieur, Convention nationale, 1794

« Nous avons le droit de dire aux peuples : vous n’aurez plus de rois. »  

Georges Jacques DANTON (1759-1794), Convention, 28 septembre 1792

« Tout le monde veut bien de la République ; personne ne veut de la pauvreté ni de la vertu. »  

Louis Antoine de SAINT-JUST (1767-1794), Discours sur les subsistances, Convention, 29 novembre 1792

« Ce qui constitue une République, c’est la destruction totale de ce qui lui est opposé. »  

Louis Antoine de SAINT-JUST (1767-1794), Convention, Rapport du 26 février 1794 (premier décret de ventôse)

« République française, Napoléon Empereur. »  

En-tête sur les actes officiels, à dater du 18 mai 1804

« L’enthousiasme fanatique et double de la République que je fonde et de l’ordre que je sauve. »  

Alphonse de LAMARTINE (1790-1869), chef du gouvernement provisoire, 24 février 1848

« Désormais, le bulletin de vote doit remplacer le fusil. »  

M. L. BOSREDON (XIXe siècle), légende de L’Urne et le fusil, gravure illustrant le rétablissement du suffrage universel (masculin) par décret du 5 mars 1848

« La République a de la chance, elle peut tirer sur le peuple ! »  

LOUIS-PHILIPPE (1773-1850), exilé en Angleterre, apprenant que Cavaignac a fait tirer sur les émeutiers, le 25 juin 1848

« Toute ma vie sera consacrée à l’affermissement de la République. »  

Louis-Napoléon BONAPARTE (1808-1873), Discours du 21 septembre 1848

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