François d'Aubert : « La cohabitation, c'est le jardin des supplices... »
La cohabitation au sommet de l’État : une originalité constitutionnelle qui a quelque peu étonné le monde, prouvé la souplesse des institutions de la Cinquième République et enchanté les Français qui se sentaient tous plus ou moins représentés dans ce pouvoir bicéphale. Coexistence plus ou moins pacifique d’un président de gauche (Mitterrand) et d’un gouvernement issu d’une Assemblée de droite. Et vice versa. Au total, trois cohabitations : 1986-1988, 1993-1995 et 1997-2002.