« L’armée ne marchera pas ! dit Ney. — L’armée m’obéira, dit Napoléon. — Sire, l’armée obéit à ses généraux. »
(1769-1815), Fontainebleau, 4 avril 1814
Le Procès du maréchal Ney (1955), Me René Floriot.
Le même osera (avec le maréchal Oudinot) prononcer le mot tabou d›« abdication » devant l’empereur.
Le 5 avril, Napoléon est informé de la défection de Marmont qui défendait Fontainebleau. Le lendemain, Ney lui apprend que d’autres maréchaux s’apprêtent à passer à l’ennemi.
« Je ramènerai l’usurpateur dans une cage de fer. »
Maréchal NEY (1769-1815), au roi Louis XVIII
Surnommé le Brave des braves sous l’Empire, Ney a poussé Napoléon à abdiquer, il y a moins d’un an, et s’est rallié à Louis XVIII qui le fit pair de France.
Le roi le charge à présent d’arrêter le vol de l’Aigle. Ney en fait le serment. Mais il va céder à son tour au charisme de l’empereur, et se rallier à lui avec ses troupes, le 13 mars.
« Soldats, droit au coeur ! »
Maréchal NEY (1769-1815), commandant lui-même son peloton d’exécution, 7 décembre 1815. Son mot de la fin
Berryer, son avocat, n’a pas pu sauver le « Brave des Braves », coupable de s’être rallié à l’empereur sous les Cent-Jours, alors qu’il s’était engagé à ramener « l’usurpateur dans une cage de fer ». Il est à présent victime désignée de la Terreur blanche, cette réaction ultra qui effraie le roi lui-même.
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