De Gaulle et les Alliés dans la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), 3e jour.
Les événements se précipitent au jour le jour et l’Allié anglais joue son rôle.
Le « duo » entre Churchill et de Gaulle s’oppose heureusement au « duel » entre de Gaulle et Pétain, chef d’une France qui semble vaincue d’avance : « La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse du maréchal Pétain allait s’identifier avec le naufrage de la France. » (De Gaulle, Mémoires de Guerre, L’Appel)
« Le gouvernement de Sa Majesté reconnaît le général de Gaulle comme chef de tous les Français libres, où qu’ils se trouvent, qui se rallient à lui pour la défense de la cause alliée. »2761
(1874-1965), Déclaration du 28 juin 1940, communiqué publié dans la presse anglaise le même jour
Histoire politique de la Troisième République : la course vers l’abîme, volume VII (1967), Georges Bonnefous.
Seule nation encore en guerre, la Grande-Bretagne est la première à cautionner l’action de ce général, d’ailleurs ramené au grade de colonel et mis à la retraite par mesure disciplinaire le 24 juin, qui dit être la France, alors qu’il est encore bien seul ! « Un fou a dit « Moi, la France » et personne n’a ri parce que c’était vrai. » Rappelons le mot de François Mauriac, gaulliste de la (presque) première heure.
Churchill entend plus vite encore l’Appel du 18 juin et réagit « à la Clemenceau » pour forcer le destin en faisant cause commune avec le général. « C’est le succès qui fait les grands hommes ! », a dit Napoléon… qui a (presque) tout dit et beaucoup agi, d’où sa première place sur le podium des auteurs cités, dans notre Histoire en citations.
On ne dira jamais assez l’importance des personnages dans le récit national, ponctué d’époques tragiques, guerres ou révolutions.
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