Résumé des tops et flops de l’année, en fonction de vos réactions sur Facebook. Ça devient une tradition de l’Histoire en citations, pour fêter avec vous le Nouvel An.
Trois tops sans surprise, mais toujours bons à rappeler !
« Il y a deux organes inutiles : la prostate et le président de la République. »2391
Georges CLEMENCEAU (1841-1929)
Personnage politique hors pair, l’auteur est l’une des « révélations surprise de l’année » et cette citation marche toujours, courte, plaisante, pertinente (et impertinente).
Rappelons que sous la Troisième République, le président est élu (par les Chambres) pour « inaugurer les chrysanthèmes ». On choisit des hommes insignifiants et « le Tigre » ne passera pas - il fait trop peur.
Toutes les citations qui suivent
sont commentées dans nos Chroniques.
« Ne dites jamais de mal de vous. Vos amis s’en chargeront toujours. »1787
TALLEYRAND (1754-1838)
Diplomate hors pair, c’est un cynique sans illusion sur les hommes, avec le sens du mot qui fait mouche. Souvent plébiscité à ce double titre, même s’il n’est pas « sympathique » de prime abord - admiré autant que détesté par ses contemporains.
« […] Tenez, Monsieur, vous n’êtes que de la merde dans un bas de soie. »1834
NAPOLÉON Ier (1769-1821)
Signé de la star de l’histoire. Classique du genre, mot injuste, mais bien envoyé à Talleyrand… et reçu avec dignité - la suite vaut également citation : « Quel dommage, Messieurs, qu’un si grand homme soit si mal élevé ! »
Reste le contexte, un duo-duel passionnant entre deux personnages au génie complémentaire. Leur mésentente fit le malheur de la France, à la fin de l’Empire. L’Histoire en citations le démontre clairement.
Trois flops et une conclusion : le Grand Siècle ne fait pas recette. Dommage !
« Il n’y a rien de plus nécessaire dans un État que le commerce […] Le commerce est une guerre d’argent. »835
Jean-Baptiste COLBERT (1619-1683)
Un grand ministre, un économiste créant une doctrine (le colbertisme), mais l’économie ennuie. Une science humaine difficile à faire passer, aujourd’hui encore.
« Grand Roi, cesse de vaincre, ou je cesse d’écrire. »820
Nicolas BOILEAU (1636-1711)
Le comble du courtisanisme - oui, le mot existe et la chose est à son apogée au siècle de Louis XIV, monarque absolu au sein de sa cour.
« On attaque le cœur d’un prince comme une place. Le premier soin est de s’emparer de tous les postes par où on y peut approcher. »895
LOUIS XIV (1638-1715)
Quel aveu de la part de Louis le Grand, aussi passionné de guerre que de femmes. Mais son métier de roi passe avant tout - on ne peut en dire autant d’Henri IV et de Louis XV, également couverts de favorites !
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