« Le traité qu’il lui faut ce jour signer au profit de l’Empereur, il l’a fait et le fait pour éviter les maux et inconvénients qui pourraient advenir à la chrétienté et à son royaume, et c’est par force et contrainte, détention et longueur de prison, que tout ce qui est convenu sera et demeurera nul et de nul effet. »
(1494-1547), à ses conseillers, avant de signer le traité de Madrid du 14 janvier 1526
Histoire de la France et des Français (1972), André Castelot, Alain Decaux.
Pour se libérer, il renonce – sur le papier – à toute prétention sur l’Italie, la Flandre et l’Artois ; il s’engage aussi à céder la Bourgogne à Charles Quint et à épouser sa sœur, Éléonore de Habsbourg (sa femme Claude étant morte en 1524). Enfin, il laisse en otage ses deux fils, François et Henri (futur Henri II), le 17 avril 1526. Le voilà libre.
Le roi épouse Éléonore, mais ne respecte pas les autres clauses du traité : il garde la Bourgogne, forme la Ligue de Cognac avec le pape, Venise, quelques villes italiennes, l’Angleterre et quelques princes allemands.
La troisième guerre contre Charles Quint commence. Milanais reconquis, reperdu. La paix de Cambrai (ou paix des Dames) ne sera qu’un compromis (1529) avant la prochaine guerre. Le roi conserve la Bourgogne, récupère ses fils sur la Bidassoa (1530), mais ne peut renoncer à l’Italie.
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