4 octobre 1853 : début de la guerre de Crimée
« Napoléon III n’est qu’un aventurier heureux. »
(1797-1877), quand les soldats reviennent de Crimée le 28 septembre 1855, vainqueurs après la chute de Sébastopol
Napoléon III (1969), Georges Roux.
La guerre de Crimée avait très mal commencé pour les Anglais et les Français, alliés aux Turcs contre la Russie. Des combats sanglants et inutiles, comme la fameuse Charge de la brigade légère (héroïque et désastreuse, le 25 octobre 1854), l’hiver russe fatal aux hommes, le froid, le typhus et le choléra faisant plus de victimes que les armes – ce qui rappelait tragiquement le sort de la Grande Armée de Napoléon, en 1814. Jusqu’au siège de Sébastopol où l’armée s’enlise. L’opinion publique s’impatiente, et dans un café parisien, un consommateur a lancé : « Ici, c’est comme à Sébastopol, on ne peut rien prendre ! » Avant d’être interpellé par la police.
Thiers ne croit pas au génie militaire de Napoléon III, et l’armée française n’est pas si forte, ayant désappris depuis Napoléon Ier l’art et la science de la guerre. Mais les Russes sont encore moins forts et Napoléon III a gagné ce nouveau pari, en « aventurier heureux ».
À feuilleter pour tout savoir.
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