Troisième République
La guerre face à la Prusse se poursuit après la chute de Napoléon III
Paris assiégé souffre bientôt de la faim, du froid, mange du rat et du chien, mais vibre d’une fièvre patriotique, galvanisé par Hugo, le grand homme de retour d’exil.
Troisième République
De l’Empire à la République
La République est proclamée à Paris dans l’élan de la journée révolutionnaire du 4 septembre 1870. Un gouvernement provisoire de Défense nationale est formé pour faire la « guerre à outrance ». Mais la capitale est encerclée par l’armée prussienne, le 19 septembre.
Troisième République
La Commune de Paris
Thiers donne l’ordre de désarmer les gardes et de s’emparer des canons des quartiers populaires (Montmartre et Belleville). Paris se soulève, tue deux généraux, élit un gouvernement d’ouvriers et de rêveurs, et proclame la Commune (28 mars 1871). Versaillais et Fédérés s’affrontent dès avril.
Troisième République
La naissance douloureuse de la République
Les défaites se succèdent et le pays se divise : les royalistes redoutent la République, les républicains haïssent les Prussiens, les Alsaciens veulent se battre pour leur liberté, les paysans (majorité du pays) veulent la paix.
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Cinquième République à suivre.
La France redevient de droite, en votant Chirac contre Jospin, puis Sarkozy contre Ségolène Royal. Retour de la gauche avec Hollande, puis néo-centrisme avec Macron. La France se cherche, s’interroge, se méfie, doute. Unie face au danger de l’Islamisme et des attentats, elle se penche sur son Histoire récente.
Cinquième République, retour de la gauche au pouvoir (1981-1995).
La France s’est choisi un président de gauche, Mitterrand, par ailleurs européen de conviction. L’opposition va lui imposer l’épreuve de la cohabitation. La France se divise (entre autres) sur la question européenne et s’unit (le temps d’un été) sous le signe du football. Une nouvelle cohabitation associe un président de droite (Chirac) et un gouvernement de gauche. Mais la France (dûment sondée) adore la cohabitation.
Cinquième République après de Gaulle (depuis 1969).
Après la mort du président Pompidou, plus ou moins héritier du gaullisme, la France majoritairement centriste élit Giscard d’Estaing, le temps d’un septennat (1974-1981). Modernisée par des réformes de société (dont l’IVG), elle refuse l’austérité économique des « plans Barre ». Les droites se divisent, les gauches s’unissent et le jeu politique culmine avec le phénomène Coluche !
La Cinquième République « du général de Gaulle » (1958-1969).
La France déchirée par la guerre d’Algérie retrouve ensuite la prospérité économique et sa place de grande puissance dans le monde, mais la France gaulliste finit par s’ennuyer et la jeunesse fait sa révolution en Mai 68.
La Cinquième République « du général de Gaulle » (1958-1969).
Ramené au pouvoir en octobre 1958 par la guerre d’Algérie, le général s’identifie naturellement à la France pendant dix ans et gouverne en militaire. L’Économie et la Politique relèvent aussi du chef de l’État. Ce régime présidentiel s’impose, compte tenu de la situation et du personnage, dernier grand chef d’État français et star de l’Histoire en citations (après Napoléon et avant Victor Hugo).
Les Chroniques, en 10 volumes, racontent l’histoire de France de la Gaule à nos jours, en 3 500 citations numérotées, sourcées, replacées dans leur contexte, et signées par près de 1 200 auteurs.
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