Second Empire (1851-1870)
On ne cesse de réécrire l’histoire de cette période complexe. La France lui doit son Paris haussmannien, une diplomatie habile et une politique extérieure gagnante, mais l’opposition se renforce avec le libéralisme politique et le pouvoir sous-estime le danger de la Prusse.
Deuxième République (1848-1851).
La France vibre passionnément avec la révolution de février, mais le malentendu éclate en juin.
La République effraie la France profonde (majoritairement paysanne) et Louis-Napoléon Bonaparte rassure à plus d’un titre. L’Empire devient inévitable, avec un suffrage universel faussement démocratique et un personnage politique habile à profiter des circonstances.
Monarchie de juillet (1830-1848)
La France tente une nouvelle restauration (monarchie constitutionnelle à l’anglaise), mais elle s’ennuie à mesure qu’elle s’embourgeoise, l’opinion publique se manifeste enfin comme une force d’avenir et une nouvelle révolution redonne espoir aux enfants de la patrie, cependant que notre pays se pose en exemple pour le monde (européen).
Restauration (de la monarchie) (1814-1830)
La France va vivre en un siècle une succession de régimes et de constitutions comme aucun pays au monde. Elle va bientôt vibrer au plus incroyable come-back de l’Histoire avec le retour de Napoléon. Géopolitique et diplomatie françaises sont bouleversées en quelque « Cent Jours »… et jusqu’au Second Empire.
Fin de l’Empire.
La France épuisée, humiliée, vaincue, telle est la réalité indiscutable. Mais Napoléon n’a pas encore dit son dernier mot… et la légende va bientôt prendre le relais. Que de paradoxes dans notre Histoire de France !
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L’Empire : une France guerrière et gagnante, mais à quel prix !
La géopolitique impériale perd le sens des réalités. L’ambition de Napoléon est sans borne. L’opposition n’a pas sa place en dictature, mais l’Europe se coalise contre la France impériale (sept fois au total).
Directoire et Consulat préparent l’Empire.
Bonaparte prend le pouvoir et se voue à la France, la France le plébiscite. Talleyrand est fasciné par son génie tout terrain, mais désapprouve totalement sa géopolitique suicidaire pour la France en Europe.
Emballement révolutionnaire inéluctable.
Les extrémistes prennent le pouvoir et la France vit la (grande) Terreur face au monde (européen) médusé.
Entre politique spectacle et bouleversement radical des idées et des hommes, on s’en étonne encore !
1793. Révolution plus que jamais en marche.
La France se retrouve profondément et douloureusement divisée par la mort du roi. L’événement capital déclenche une guerre civile plus meurtrière que tout le reste de la Révolution. Ajoutons que cet exemple terrifie l’Europe très majoritairement monarchiste.
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