Maurras : « Si vous avez résolu d'être patriote, vous serez obligatoirement royaliste, la raison le veut. »
Le patriotisme maurrassien est monarchiste et antirépublicain : envers et contre tout, et d’abord contre le sens de l’Histoire en marche.
Le patriotisme maurrassien est monarchiste et antirépublicain : envers et contre tout, et d’abord contre le sens de l’Histoire en marche.
Charles Maurras, né le 20 avril 1868. La commémoration n’est plus d’actualité, mais l’Histoire en citations peut témoigner sur l’influence de cet idéologue d’extrême-droite : un demi-siècle de fascination et de haine. À vous de juger s’il faut toujours citer Maurras et comment le faire.
Leçon de l’Histoire incontournable, affirmation valable pour toute idéologie politique de gauche comme droite. Maurras paiera pour ça, même si ce n’est pas le prix du sang.
Découvrez les 5 citations qui ont remporté le plus de succès cette semaine sur les réseaux sociaux (Facebook et twitter).
Cette semaine était consacrée à Thiers. Le hasard du calendrier rapproche deux naissances très républicaines : après la semaine du 2 avril (1838) consacrée à Gambetta, celle du 15 avril (1797) est l’occasion de revoir et corriger l’idée que nous avons d’Adolphe Thiers.
Le plus grand paradoxe concernant Thiers ? La répression de la Commune explique sa grande popularité dans les années 1870, auprès de la majorité des Français. C’est devenu la raison de son impopularité, dans le même temps où la Commune de Paris était célébrée pour ses héros et ses vertus révolutionnaires.
S’il faut trancher sur ce point, une seule certitude : Thiers devait réprimer en tant que responsable de l’ordre, mais la répression fut d’une violence inadmissible.
Malgré ses dons politiques et ses habiletés politiciennes, Thiers s’est trompé au cours de sa longue carrière. Voici quelques exemples qui ressortent chacun d’une logique différente, toujours tirés de l’Histoire en citations.
Thiers est doué d’un sens politique qui va se développer au fil des épreuves, qu’il soit dans l’opposition ou au pouvoir. Il met ce don au service de la France et de la République, mais il s’en sert aussi pour faire carrière et fortune, très représentatif du bourgeois de son temps. Impossible de juger un homme politique sans faire référence au contexte.
Idée force, idée fixe dans ce parcours politique d’un demi-siècle : la France doit vivre en République. C’est aujourd’hui, une évidence. Mais sous la Restauration, le pays est monarchiste, modéré ou conservateur, les Français sont majoritairement paysans ou bourgeois, le socialisme n’est encore qu’une utopie, avant de faire peur… Thiers ne sera jamais républicain comme Hugo (qui le deviendra passionnément), mais comme le futur Gambetta, et c’est déjà beaucoup !
L’humour de Thiers est indiscutable - qualité rare en politique, surtout quand on l’applique à sa propre personne. Naturellement, il en fait profiter ses adversaires, étant lui-même victime des caricaturistes et humoristes d’une presse qui jouit enfin d’une (certaine) liberté d’expression, au XIXe siècle.
Thiers. Un demi-siècle de politique politicienne, au service de la République citoyenne.
Le hasard du calendrier rapproche deux naissances très républicaines : après la semaine du 2 avril (1838) consacrée à Gambetta, celle du 15 avril (1797) est l’occasion de revoir et corriger l’idée que nous avons d’Adolphe Thiers.
Brocardé, caricaturé, chansonné, mais populaire de son vivant et presque toujours réélu, y compris dans l’opposition républicaine à la monarchie ou à l’empire. Il faut rendre justice au personnage.
Pour son portrait, l’Histoire en citations donne la parole aux contemporains.