Acteur politique intermittent, inconséquent, insatisfait même sous la Restauration espérée, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, diplomate, pair de France, Chateaubriand vaut moins pour ses actes que pour ses mots. Témoin toujours critique, il ne se départit jamais d’un humour cinglant.
Nouveau rôle pour l’auteur star de son temps : Chateaubriand reste dans l’Histoire comme le grand homme qui admire Napoléon, tout en s’opposant passionnément à lui, après le « crime » de 1804 - l’assassinat du duc d’Enghien.
Né sous l’Ancien Régime, royaliste et chrétien très attaché à ces deux valeurs françaises, voilà déjà le jeune vicomte de Chateaubriand dans son rôle de prédilection : témoin attentif et naturellement critique de la Révolution, cette Histoire en marche plus passionnante que jamais.
Chateaubriand, né le 4 septembre, il y a tout juste 250 ans. Premier romantique français, historien et source de citations, à travers trois essais et un chef d’œuvre posthume, les Mémoires d’outre-tombe.
On peut le comparer à ses confrères, Hugo, Lamartine, comme à Voltaire, auteur du Siècle de Louis XIV et acteur du Siècle des Lumières. L’Histoire en citations doit beaucoup à ces écrivains comme on n’en fait plus - et qu’on lit de moins en moins. Chateaubriand (entre Charles X et Chirac) est l’un des 60 Personnages de l’indexation, sur notre site.
Avec Nicolas Sarkozy, la com politique qui a toujours existé atteint un paroxysme hystérique. Cela tient au personnage et à l’emballement des médias. L’Histoire en citations témoigne de cette actualité à la fois si proche et si lointaine, anecdotique et symbolique.
Nos présidents se suivent et ne se ressemblent pas. Avec Chirac, grand fauve de la politique, personnage extraverti, ambitieux et roublard, la forme de la com prime sur le fond des messages. Communicant populaire à l’humour franc et franchouillard, orateur né, il dépend des conseillers dont il s’entoure et sa cote a souffert des « affaires ».
Mitterrand s’est forgé une stature politique en s’opposant systématiquement au plus grand adversaire de son temps : de Gaulle, revenu au pouvoir en 1958 et créateur de la Cinquième République.
Avec Giscard d’Estaing (qui succède à Pompidou, décédé), la communication et la politique changent naturellement, « oui, mais… »
De Gaulle revient au pouvoir : « le plus illustre dea Français », rappelé par René Coty, dernier président de la (Quatrième) République, pour régler le « problème algérien ». Contexte tragique d’une guerre civile qui déchire la France. Sens de l’humour, contact direct avec les Français, forme plus ou moins improvisée, selon les circonstances, toujours au service du fond, parfaitement pesé.
Les Chroniques, en 10 volumes, racontent l’histoire de France de la Gaule à nos jours, en 3 500 citations numérotées, sourcées, replacées dans leur contexte, et signées par près de 1 200 auteurs.
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Comme dans toutes les (bonnes) librairies, vous pouvez feuilleter les livres avant d'acheter.
