Thiers : « Si je réussissais, je serais obligé d'épouser la République... »
1848. Après la Révolution de février, les émeutes parisiennes du printemps et la peur du pays, la grande affaire nationale sera l’élection du président de la République en décembre. Malgré toutes les formes d’opposition à Louis-Napoléon, la magie du Nom va faire miracle auprès du peuple.
Vos 5 citations préférées de la semaine
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Chanson : « Bonjour, aimable République, Je m'appelle Napoléon... »
Apparition de Louis-Napoléon Bonaparte sur la scène politique : premiers pas plus remarqués que remarquables. Mais tous les témoins à charge qui se moquent de lui ont tort de sous-estimer le personnage, plus intelligent qu’il ne semble.
Lamartine : « J'ai conspiré comme le paratonnerre conspire avec la foudre... »
L’Histoire en citations témoigne des espoirs déçus, avec l’humour au goût amer de Lamartine et Lamennais qui ont vraiment cru aux lendemains meilleurs. D’autres, plus philosophes, tirent les premières leçons politiques et économiques des événements.
Louis-Philippe : « La République a de la chance, elle peut tirer sur le peuple ! »
Les « journées de juin », première tragédie de la Deuxième République. Le pays est désormais déchiré. Vu de loin (outre-Manche), le dernier roi a une forme d’humour (involontaire ?). George Sand, la bonne dame de Nohant, est l’une des premières déçues de la politique, mais la rue qui chante toujours croit encore à la révolution.
LN Bonaparte : « C'est l'absence des femmes qui permet aux hommes d'aborder journellement les questions sérieuses. »
Sous la Deuxième République, la misogynie fait de la résistance - fait de société et source d’humour récurrente, dans l’Histoire en citations. Deux hommes totalement différents assument sans complexe leur sexisme, quelques féministes reprenant la parole pour protester, comme sous la Révolution de 1789 et sans plus d’effet.
Vigny : « Le monde a la démarche d'un sot, il s'avance en se balançant mollement entre deux absurdités... »
La vraie révolution de cette Deuxième République, c’est le pouvoir au peuple avec le vote au suffrage universel (masculin). La France de 1848 est-elle prête à cette démocratie sans autre exemple ? Malgré l’enthousiasme initial et les chansons, la suite de l’Histoire en citations va démontrer que non, en quelques mots et quelques mois.