Tops et Flops 2016, 3e épisode
Suite des Tops et des Flops 2016. Histoire de revoir nos « classiques », de trouver quelques outsiders (en bon franglais). Et de présenter la NOUVELLE INDEXATION du site, revue et corrigée, à partir du 8 janvier.
Suite des Tops et des Flops 2016. Histoire de revoir nos « classiques », de trouver quelques outsiders (en bon franglais). Et de présenter la NOUVELLE INDEXATION du site, revue et corrigée, à partir du 8 janvier.
Encore quelques surprises, bonnes et mauvaises, et quelques explications qui valent ce que valent… nos citations. À vous de juger.
Dernières nouvelles de… 2016. Avant d’attaquer 2017 (avec une très bonne nouvelle…) et pendant une semaine, la « citation du jour » reprend les citations de l’an passé, classées en TOP et FLOP - sur Facebook, critère de sélection.
Pensant au bonheur des Français en 2017, l’Histoire en citations, riche de ses 1200 auteurs, va vous parler HUMOUR et POLITIQUE.
L’humour, pour redonner le moral à l’opinion publique et la Politique, pour coller à l’actualité électorale.
Suite du duel entre Chirac et Sarkozy.
Fatalement relancé quand Chirac va être réélu président - contre Le Pen. Les rapports de force ont changé. La haine reste la même.
Voici le dernier épisode de la série des duos-duels historiques.
Le duel Chirac-Sarkozy fut passionnant, comme tous les affrontements des personnages qui font l’histoire de France. Aussi brutal, quoique moins sanglant. Il y eut quand même un mort annoncé, en 1994 ! Et des blessés.
Chirac et Sarkozy. Duel fratricide, après un duo quasiment familial - père-fils de bonne droite.
« Chirac est mort » : Sarkozy a lancé le faire-part en 1994 ! Homme pressé, il a annoncé la nouvelle, tuant le père au plus bas dans les sondages et préférant miser sur Balladur, avant les présidentielles. Mais Chirac a gagné, en 1995. Blessée, la « bête » politique le fera payer à son ex-ami. C’est de bonne guerre. L’un des épisodes quasi shakespeariens de notre histoire contemporaine.
De Gaulle-Pétain : suite et fin du duel. Chacun des deux militaires poursuit sa guerre avec le même entêtement, jusqu’à la fin de ce conflit devenu littéralement mondial. L’équilibre des forces va changer en faveur du général de Gaulle et l’histoire « finit bien ».
De Gaulle-Pétain : duel sur fond de guerre, suite. Dialogue de sourds, chacun parlant à une partie de la France qui l’écoute et le suit. Dans les premiers jours, le déséquilibre des forces est abyssal. De Gaulle l’écrira dans ses Mémoires : « Toujours le chef est seul en face du mauvais destin. » Les ralliements viendront bientôt, et les Alliés.
De Gaulle-Pétain : duel. La Seconde Guerre pourrait se résumer à cet affrontement entre deux militaires, jadis amis (le dauphin et son aîné), qui incarnent à présent deux France, deux attitudes, deux chemins opposés. Duel dramatique, sur fond de tragédie nationale, avec un suspense maintenu jusqu’à la fin de cette guerre devenue par ailleurs mondiale.
Les citations donnent plus que jamais vie et forme au Théâtre historique.
De Gaulle et la France : plus qu’un duo, une incarnation. « Je suis France ! » disait déjà Louis XI à la fin du Moyen Âge. Mauriac, gaulliste de la première heure, mêlant passion et raison, confirme : « Un fou a dit « Moi, la France » et personne n’a ri parce que c’était vrai. » Cela vaut d’abord pendant la IIe Guerre mondiale, mais de Gaulle revient en sauveur sur la scène politique, en pleine guerre d’Algérie. Ce duo avec la France ne va pas sans duels, drames et oppositions. Mais au final, le général reste dans l’Histoire comme une référence nationale, le plus illustre des Français, et pour beaucoup, le plus grand.