Paul Reynaud : « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts. »
Seconde Guerre Mondiale
Chronique
La drôle de guerre
Après la déclaration de guerre de la France et de la Grande-Bretagne à l’Allemagne (3 septembre 1939), la « drôle de guerre » dure huit mois : rien ne se passe en France, alors qu’Hitler a rayé la Pologne de la carte en trois semaines et l’a partagée avec l’URSS.
Roosevelt : « Comment voulez-vous que je fasse avec un homme qui se prend à la fois pour Jeanne d’Arc et Napoléon ! »
Seconde Guerre Mondiale
Prologue
Personnage du général de Gaulle
De Gaulle : « La vieillesse est un naufrage. »
Seconde Guerre Mondiale
Prologue
Quelques repères sur la Seconde Guerre Mondiale
Vos 5 citations préférées de la semaine
Découvrez les 5 citations qui ont remporté le plus de succès cette semaine sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter).
Sondage : « Le souci le plus urgent du gouvernement doit être de renforcer la puissance militaire. »
Entre-deux-guerres
La prise de conscience tardive du danger
La signature du pacte de non-agression germano-soviétique (23 août 1939) entraîne une violente répression contre les communistes, et l’opinion publique comprend enfin le danger. Trop tard. La France va entrer en guerre, divisée, mal préparée.
L'Action Française : « S’ils s’obstinent, ces cannibales, à faire de nous des héros, il faut que nos premières balles soient pour Mandel, Blum et Reynaud. »
Entre-deux-guerres
La crise de Munich
Voulant sauver la paix à tout prix, France et Grande-Bretagne cèdent face à Hitler, abandonnant cette fois un pays allié, en reconnaissant l’annexion des Sudètes, au prétexte d’une minorité allemande dans ce territoire.
Pie XI : « Spirituellement, nous sommes des Sémites. »
Entre-deux-guerres
Le pacifisme et ses contradictions
Le pacifisme viscéral est avant tout celui du pays, de l’opinion publique. Ce sentiment né de la dernière guerre, des hécatombes qui ont touché la plupart des familles, est l’une des raisons de l’effondrement de la diplomatie française, dans l’entre-deux-guerres. Ce pacifisme cherche à tout prix la paix, quitte à admettre le fascisme.
Thorez : « Il faut s'entendre avec quiconque veut la paix... »
Entre-deux-guerres
L’aveuglement face à la montée des périls
Trois dictateurs campent à nos frontières et multiplient les provocations : Franco, Mussolini, Hitler. L’aveuglement est quasi général, même chez les intellectuels (Malraux fait exception), les pacifistes sont légion, à gauche par tradition, à droite par calcul - Hitler est un rempart contre le communisme.
Blum : Pain. Paix. Liberté...
Entre-deux-guerres
Le Front populaire
Les forces de gauche s’unissent et le Front populaire l’emporte aux élections de mai 1936. Grèves de la joie, gouvernement socialiste de Léon Blum, puis Chautemps, accords Matignon (augmentation des salaires, semaine de 40 heures, congés payés de 15 jours). L’été 36 est beau.