Révolution. Convention nationale (suite)
La loi de Prairial (10 juin 1794) organise la Grande Terreur, Robespierre dénonce les « fripons » à la tribune. Le métier de député devient trop risqué, d’où le coup d’État en projet.
Deux jours après la Fête de l’Être suprême, la loi de Prairial (10 juin 1794) renforce la dictature jacobine en énumérant tous les ennemis du peuple relevant de la guillotine. D’où la Grande Terreur : « Les têtes tombaient comme des ardoises », parole de Fouquier-Tinville, accusateur public. 1 300 victimes à Paris. Le poète André Chénier sera parmi les derniers condamnés.
Les députés qui se sentent menacés veulent arrêter la mécanique infernale, le 8 Thermidor An II (26 juillet 1794).
Robespierre, à la tribune, vient de dénoncer « la horde des fripons », sans donner de noms. Saint-Just prépare son discours du lendemain. La veille de leur chute, ils ignorent le danger.