Danton : « Est-ce qu'on emporte la patrie à la semelle de ses souliers ? »
Révolution. Convention nationale (suite)
Robespierre élimine ses ennemis, à droite (Danton et Cie), à gauche (Hébert et les Enragés). Sa Fête de l’Être suprême fait illusion et les soldats de l’An II font miracle aux frontières.
La « boucherie de députés » continue et la dictature jacobine se renforce. Robespierre frappe sur sa gauche (Hébert et les Enragés), sur sa droite (Danton, Desmoulins et les Indulgents), selon l’implacable logique de la Terreur.
Les « mots de la fin » s’enchaînent à un rythme inégalé, avec un sens de la formule propre aux héros révolutionnaires qui ont quelques heures ou quelques jours pour se préparer. Dans le même temps, les soldats de l’An II repoussent les ennemis de la République et reconquièrent le département du Nord, puis la Belgique.
Paradoxe suprême ? Robespierre (déiste à la Rousseau) crée une religion révolutionnaire qui culmine le 8 juin 1794, avec la Fête de l’Être suprême.