L’Histoire en citations | Page 16 | Bienvenue sur le site où l’Histoire donne la parole à ceux qui l’ont faite.
Édito de la semaine

Galerie présidentielle (IV. Suite de l’entre-deux-guerres, jusqu’à la fin du régime républicain)

25 Présidents (avec ou sans majuscule selon les sources et l’usage) figurent en tête d’affiche dans ce résumé de la République française.

Présents dans notre Histoire en citations, les passer ainsi en revue à l’occasion de l’élection présidentielle d’avril 2022 est une manière originale de revisiter l’histoire de France depuis la Révolution.

Édito de la semaine

Galerie présidentielle (III. De 1879 à la Grande Guerre)

25 Présidents (avec ou sans majuscule selon les sources et l’usage) figurent en tête d’affiche dans ce résumé de la République française.

Présents dans notre Histoire en citations, les passer ainsi en revue à l’occasion de l’élection présidentielle d’avril 2022 est une manière originale de revisiter l’histoire de France depuis la Révolution.

Édito de la semaine

Haro sur l’impôt ! Comédie humaine de l’histoire contemporaine.

Il n’existe pas d’État sans fiscalité. Sous la Gaule et au Moyen Âge, il fallait financer les armées, indispensables aux guerres de défense ou de conquête. Au fil de l’Histoire, les besoins se diversifient et les impôts augmentent.

En 2022, le budget de l’État atteindra 300 milliards d’euros. Premier poste, l’Éducation (56,5 milliards). Nul ne conteste l’enseignement gratuit, conquête de la Troisième République. Tous les autres ministères ont leur utilité : Agriculture, Armée (Défense), Culture, Écologie, Économie et finances, Europe et affaires étrangères, Intérieur, Justice, Logement, Pensions et retraites, Recherche et enseignement supérieur, Santé, Transports, Travail et emploi.

Mais la phobie fiscale est un mal bien français ! On peut même parler de « fiscalite » nationale. Les citations de quelques Anglo-saxons disent assez la différence de mentalité. Il faut pourtant distinguer deux périodes.

I. Au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime, les révoltes fiscales des Jacques et autres paysans tournent souvent à la tragédie, avec la misère et l’injustice dont le peuple qui travaille est victime, « taillable et corvéable à merci ». Ceux qui prient (le clergé) et ceux qui combattent (la noblesse) sont exemptés d’impôt. Ces privilégiés s’accrochent toujours à leurs privilèges, au siècle des Lumières.

II. La Révolution fait « table rase » (nuit du 4 août 1789). L’histoire contemporaine sera mouvementée et conflictuelle, mais la fiscalité est désormais plus juste, répartie sur toutes les classes sociales et progressive avec l’invention de l’impôt sur le revenu (1916). Malgré des progrès incontestables,

les contribuables contestent et protestent toujours avec autant de talent que de mauvaise foi, la fraude fiscale étant estimée à 80 milliards d’euros. Beaucoup moins de morts et beaucoup plus d’humour dans cette comédie fiscale : « Il faut demander plus à l’impôt et moins aux contribuables. » Tel sera le mot de la fin de cet édito.

Édito de la semaine

Haro sur l’impôt ! Une tragédie historique jusqu’à la Révolution.

Il n’existe pas d’État sans fiscalité. Sous la Gaule et au Moyen Âge, il fallait financer les armées, indispensables aux guerres de défense ou de conquête. Au fil de l’Histoire, les besoins se diversifient et les impôts augmentent.

En 2022, le budget de l’État atteindra 300 milliards d’euros. Premier poste, l’Éducation (56,5 milliards). Nul ne conteste l’enseignement gratuit, conquête de la Troisième République. Tous les autres ministères ont leur utilité : Agriculture, Armée (Défense), Culture, Écologie, Économie et finances, Europe et affaires étrangères, Intérieur, Justice, Logement, Pensions et retraites, Recherche et enseignement supérieur, Santé, Transports, Travail et emploi.

Mais la phobie fiscale est un mal bien français ! On peut même parler de « fiscalite » nationale. Les citations de quelques Anglo-saxons disent assez la différence de mentalité. Il faut pourtant distinguer deux périodes.

I. Au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime, les révoltes fiscales des Jacques et autres paysans tournent souvent à la tragédie, avec la misère et l’injustice dont le peuple qui travaille est victime, « taillable et corvéable à merci ». Ceux qui prient (le clergé) et ceux qui combattent (la noblesse) sont exemptés d’impôt. Ces privilégiés s’accrochent toujours à leurs privilèges, au siècle des Lumières.

II. La Révolution fait « table rase » (nuit du 4 août 1789). L’histoire contemporaine sera mouvementée et conflictuelle, mais la fiscalité est désormais plus juste, répartie sur toutes les classes sociales et progressive avec l’invention de l’impôt sur le revenu (1916). Malgré des progrès incontestables,

les contribuables contestent et protestent toujours avec autant de talent que de mauvaise foi, la fraude fiscale étant estimée à 80 milliards d’euros. Beaucoup moins de morts et beaucoup plus d’humour dans cette comédie fiscale : « Il faut demander plus à l’impôt et moins aux contribuables. » Tel sera le mot de la fin de cet édito.

Édito de la semaine

Galerie présidentielle (II. Troisième République jusqu'en 1879)

25 Présidents (avec ou sans majuscule selon les sources et l’usage) figurent en tête d’affiche dans ce résumé de la République française.

Présents dans notre Histoire en citations, les passer ainsi en revue à l’occasion de l’élection présidentielle d’avril 2022 est une manière originale de revisiter l’histoire de France depuis la Révolution.

Édito de la semaine

Galerie présidentielle (I. Première et Deuxième Républiques)

25 Présidents (avec ou sans majuscule selon les sources et l’usage) figurent en tête d’affiche dans ce résumé de la République française.

Présents dans notre Histoire en citations, les passer ainsi en revue à l’occasion de l’élection présidentielle d’avril 2022 est une manière originale de revisiter l’histoire de France depuis la Révolution.

Édito de la semaine

Au Panthéon ! Les Élu(e)s de la Patrie reconnaissante (4. Ve République)

Depuis 1959, 16 panthéonisations, dont sept voulues par le président Mitterrand soucieux de marquer l’histoire au cours d’un double septennat qui célèbre aussi le bicentenaire de la Révolution, d’où trois « rattrapages » mérités pour un trio de républicains renommés.

Les critères de sélection relèvent d’une justice au mérite et l’on ne sépare plus les couples. La patrie reconnaissante accueille désormais les femmes à côté des grands hommes, et pas seulement dans le rôle d’épouse.

La féminisation peut-elle rattraper le sexisme séculaire désormais dénoncé ? Deux féministes sont dans l’antichambre du Panthéon, l’avocate Gisèle Halimi jugée encore trop clivante et Olympe de Gouges la révolutionnaire toujours candidate à cette reconnaissance posthume. Restent d’autres candidats tout aussi méritants, voire plus…

Reste LE grand absent : De Gaulle. Le général avait rédigé son testament en 1952 : « Je veux que mes obsèques aient lieu à Colombey-les-Deux-Églises. Ma tombe sera celle où repose déjà ma fille Anne et où, un jour, reposera ma femme. » Autrement dit, « ceux qui m’aiment prendront le train. » Le pèlerinage à Colombey est devenu un parcours obligé pour la classe politique.

Quant à de Gaulle président, il n’a voulu qu’une seule panthéonisation : le résistant Jean Moulin.

Édito de la semaine

Au Panthéon ! Les Élu(e)s de la Patrie reconnaissante (3. IIIe et IVe Républiques)

La Troisième République va créer l’Histoire en tant que science (humaine) et inventer le récit national (parfois confondu avec le roman). On l’enseigne aux jeunes grâce à la nouvelle école publique, gratuite et obligatoire. De grands historiens vulgarisent leur discipline avec bonheur – Jules Michelet fut le pionnier du genre.

La panthéonisation est un autre instrument destiné à promouvoir le régime républicain : choix mûrement réfléchis avec quelques « rattrapages historiques ». 11 Noms au total.

Notons un grand absent, Georges Clemenceau, ardent républicain depuis la Commune en 1871 et « Père la Victoire » en 1918. Admiré, mais surtout redouté ou détesté de ses confrères, retiré de la vie politique, ce vendéen de cœur fut enterré dans sa terre natale le 25 novembre 1929, « sans manifestation, invitation, ou cérémonie », suivant les termes de son testament. Hommage lui soit rendu.

Le premier panthéonisé s’impose, le jour même de sa mort en 1885 : Victor Hugo.

Sous la Quatrième République, la liste des panthéonisés s’enrichira de cinq noms et le choix républicain répond aux critères classiques.

Sous la Quatrième République, la liste des panthéonisés s’enrichit de cinq noms et le choix républicain répond aux critères classiques.

1. Victor HUGO

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La collection

Les Chroniques…

Les Chroniques, en 10 volumes, racontent l’histoire de France de la Gaule à nos jours, en 3 500 citations numérotées, sourcées, replacées dans leur contexte, et signées par près de 1 200 auteurs.

… et le Dictionnaire

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L'Histoire en citations - Renaissance et guerres de Religion, Naissance de la monarchie absolue

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