Qui a perdu la tête ?
Le vieil homme est devenu le « Perd la Victoire » : piètre négociateur au traité de Versailles signé le 28 juin, il a laissé l’Anglais Lloyd George et l’Américain Wilson l’emporter sur presque tous les points.
Commandant en chef de l’AEF (American Expeditionary Force), il s’adresse à Foch qui reprend le commandement de toutes les forces alliées, le 26 mars 1918. L’unité de commandement s’imposait, pour contrer l’assaut allemand du 21 mars qui a rompu le front des alliés sur 50 km.
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À 76 ans, il est appelé à la tête du gouvernement et en dernier recours, par le président Poincaré (16 novembre 1917). Jusque-là, le Tigre s’est tenu à l’écart, accablant de sarcasmes les chefs…
Ce n’est pas sans mal et sans morts que Pétain va défendre Verdun, en 1916 ! Auparavant, il réorganise le commandement et le ravitaillement des troupes par la Voie sacrée (qui relie Verdun à Bar-le-Duc).
Appel affiché sur les murs des communes de France, avec l’ordre de mobilisation générale. Mais le 3 août, l’Allemagne nous déclare la guerre, d’où le Message du président aux Chambres : « Dans la guerre qui s’engage, la France sera héroïquement défendue par tous ses fils dont rien ne brisera, devant l’ennemi, l’union sacrée. »
Tel est son avis, au déclenchement du conflit. Résident général au Maroc, chargé de la pacification du pays rendue alors plus difficile encore, il sera ministre de la Guerre quelques mois, dans le…
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Précepteur de Louis de France, il écrit pour ce prince destiné au trône (mais qui mourra avant Louis XIV). Théologien rival de Bossuet et archevêque de Cambrai, il apporte plus qu’une nuance à la notion de monarchie absolue, critiquant ce règne autoritaire et belliciste. D’où sa disgrâce et l’exil dans son diocèse.