Michelet : « Une enfant de douze ans, une toute jeune fille, confondant la voix du cœur et la voix du ciel, conçoit l’idée étrange... »
Jeanne d’Arc, héroïne providentielle dans la Guerre de Cent Ans.
Tout semble perdu en 1429, quand Jeanne d’Arc surgit : l’épopée dure deux ans.
Forte de sa foi et son charisme, la Pucelle (17 ans) redonne confiance au dérisoire « roi de Bourges » et courage à l’armée, délivre Orléans assiégée par les Anglais, ouvre la route du sacre au Dauphin Charles, mais échoue devant Compiègne. Vendue aux Anglais, oubliée par Charles VII, emprisonnée à Rouen, elle est sitôt jugée, condamnée et brûlée vive (1431). Bergère ou princesse, le personnage entre dans la légende. Héroïne du récit national, elle inspire nombre d’artistes, d’auteurs et l’historien Michelet. La récupération politique du mythe fait encore débat.