[l'#histoire de France de A à Z] E comme éducation

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« Je suis Corse d’origine, / Je suis Anglais pour le ton, / Suisse d’éducation / Et Cosaque pour la mine […]J’ai la redingote grise, / Et j’ai le petit chapeau ; / Ce costume est assez beau, / On admire cette mise. / Seul le génie est absent / Pour faire un bon président. »2188
Complainte de Louis-Napoléon pour compléter sa profession de foi (1848), chanson

« Néron, Dioclétien, Attila, préfigurateur de l’antéchrist ! »2466
Les catholiques insultant Jules Ferry

« Cette tête de l'homme du peuple, cultivez-la […] éclairez-la […] vous n'aurez pas besoin de la couper. »2474
Victor HUGO (1802-1885), Claude Gueux (1834)

« Vous avez à choisir entre Jésus et Barabbas ! »2533
Parole d’un prédicateur

« De vous à moi, il n'y a pas tant de différence. — Il y a toute la question religieuse. »2534
Raymond POINCARÉ (1860-1934), à Charles BENOIST (1861-1936)

« Autant qu’à l’école, les masses ont droit au théâtre, au musée. Il faut faire pour la culture ce que Jules Ferry faisait pour l’instruction. »3031
André MALRAUX (1901-1976), Discours à l’Assemblée nationale, 27 octobre 1966

Professeurs, vous êtes vieux, votre culture aussi.3040
Slogan, murs de Nanterre, 22 mars 1968

« J’ai décidé que la Sorbonne serait librement ouverte à partir de lundi. »3045
Georges POMPIDOU (1911-1974), Discours radiodiffusé, samedi 11 mai 1968, 23 heures

« À travers les étudiants, c’est le problème même de la jeunesse qui est posé, de sa place dans la société, de ses obligations et de ses droits, de son équilibre moral même. »3050
Georges POMPIDOU (1911-1974), Premier ministre, Assemblée nationale, 14 mai 1968

Soyez réalistes, demandez l’impossible.Aux examens, répondez par des questions.3051
Slogans à Censier (annexe de la Sorbonne), 14 mai 1968

« Au cours de son histoire, la France s’est souvent trompée en matière universitaire car les hommes font les lois, mais ils ne savent pas nécessairement les lois qu’ils font. »3238
Raymond BARRE (1924-2007), citant Jules FERRY (1832-1893), Assemblée nationale, 24 mai 1983

« Vous avez pris le risque de rallumer la guerre scolaire qui s’était éteinte en France depuis des décennies […] Vous allez maintenant tordre le cou à la liberté des familles de choisir l’école de leurs enfants. »3246
Jacques CHIRAC (1932-2019), Assemblée nationale, 24 mai 1984