Mourir SIMPLEMENT sur un dernier regret, un mot banal, mais émouvant, vue la situation. Mourir bien loin de la « pose » et du Panthéon, proche de l’humain et de la vérité. L’Histoire vaut d’être contée aussi par et pour cela.
Mourir avec une dernière pensée POLITIQUE, en forme de message au dernier interlocuteur présent… ou à la postérité à venir. Tous ces mourants se distinguent par un sens de l’Histoire remarquable.
Mourir en SOLDAT, dans l’exercice de son métier fatalement risqué, avec le sens de l’honneur, du devoir toujours présent, et parfois le regret de n’être pas allé au bout de son destin.
Mourir en CHRETIEN. Rappelons l’importance historique et institutionnelle de Dieu, dans une France catholique (fille aînée de l’Église) et sous la monarchie de droit divin qui prévaut sous l’Ancien Régime (jusqu’à la Révolution).
Mourir en ROI, conscient de son rôle écrasant et responsable du destin de la France, devant son successeur (le Dauphin) ou face à son peuple. Le mot de la fin se fait message politique comme il y en a beaucoup, mais d’ordre supérieur, parce que royal, et solennel, vu les circonstances.
Mots de la fin en florilège de citations, pour cette semaine où l’on fête les morts. Une manière d’évoquer quelques Noms, au Panthéon de l’Histoire en citations : « Aux grand hommes, la Patrie reconnaissante. »
L’art et la manière de mourir se jouent en six thématiques dominantes, en relation avec le contexte politique, religieux, intellectuel de l’époque. Le « bien mourir » dépend également de la condition sociale : un roi a des devoirs, un chrétien aussi, jusque dans cette dernière scène de sa vie.
Mourir en (se) POSANT face à l’Histoire, en tant que roi, philosophe, martyr sur l’échafaud de la Révolution. Ils mériteraient tous le Panthéon (virtuel et symbolique)… et ils le savent.
Découvrez les 5 meilleures citations de la semaine !
« Ils n’auraient pas dû le dire. » Vous avez aimé le « top ten » des citations tirées de l’Histoire, qui permettent de relativiser l’Actu. Voici une autre série. Si vous appréciez encore, il y aura une suite à ce feuilleton. Et pourquoi pas un livre numérique des 100 meilleures (sur les 3 500), commentées comme il se doit et au prix d’une Chronique (4€). Avis aux amateurs et aux amis de l’Histoire en citations.
Mitterrand et le pouvoir. Plus qu’un duo, une passion !
Mais l’on parle ici du pouvoir présidentiel - sinon absolu. La plus haute marche du podium, ratée face à de Gaulle et VGE. Parvenu au but, il s’accrochera dans la cohabitation et jusqu’à la limite de ses forces physiques. C’est le dernier grand président de la France, le poste perdant peu à peu son prestige et ses pouvoirs, mais pas son attrait…
Mitterrand et le socialisme. Était-il socialiste ? Grande question ! Non, pas à l’origine de sa vie politique. Ensuite, le doute est permis. Mais faisons comme si la réponse était OUI. Le socialisme lui a permis d’arriver au pouvoir (au plus haut niveau de l’État) et il a joué le jeu du socialisme avec un talent certain, comme le prouvent ces citations (écrits et paroles).
Les Chroniques, en 10 volumes, racontent l’histoire de France de la Gaule à nos jours, en 3 500 citations numérotées, sourcées, replacées dans leur contexte, et signées par près de 1 200 auteurs.
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