« Quel roman que ma vie ! » Napoléon, 1816. Il en est l’auteur, il a le sens de la grandeur, la certitude de son génie. Il construit sa légende, une épopée de vingt ans. « Vivant, il a manqué le monde ; mort, il le possède » dit Chateaubriand, fasciné par l’empereur, qu’il combattit en opposant résolu : « Cet homme, dont j’admire le génie et dont j’abhorre le despotisme. »
Dernière série de « Vrais faux » historiques. Cela relève de la légende, la propagande, « la com », voire le « story-telling » aussi vieux que l’histoire. Ce qui nous renvoie à la problématique du héros national, dont la France a passionnément fait usage, de Vercingétorix à de Gaulle, en passant par Jeanne la Lorraine et Napoléon le Corse.
C’est parfois un détail (et le diable peut s’y cacher), c’est souvent beaucoup plus qu’un détail. La citation ou le mot mal compris trahit (involontairement) le sens de l’histoire. À charge pour l’historien de rectifier, préciser, expliquer, contextualiser.
Autre forme de Faux, l’erreur d’interprétation, involontaire et fréquente en Histoire. Ça relève du contresens et du malentendu. Nous allons rétablir ici quelques vérités, toujours tirées de notre Histoire en citations, pour mieux comprendre le récit national.
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Dans la série des vraies erreurs historiques, second jour de corrections utiles. On retrouve deux thèmes récurrents dans l’histoire de France et les citations, la Révolution et les Anglais, avant de passer au XXe siècle.
Série ludique et historique. Histoire de… passer un bon moment en vacances, en cultivant notre jardin France au fil des citations. Jouez avec nous et entre vous au Vrai-Faux ou Faux-Vrai.
Commençons par de vraies erreurs, autrement dit du Faux plus ou moins grave. Facile à corriger, facile à retenir et à replacer ici ou là – dialogue, copie, discours…
Le XXIe siècle sera peut-être spirituel (selon le mot de Malraux), ça ne l’empêchera pas d’être violent ! Il commence sous le signe du terrorisme aux États-Unis. La France impliquée dans la lutte contre l’islamisme radical et la charia se retrouve visée, touchée, blessée, endeuillée en 2015 et 2016. Faut-il « simplement » terroriser les terroristes ? Il y a une autre leçon à tirer de l’Histoire, avec un maître à penser qui nous parle toujours, Voltaire.
Le terrorisme change de nature, mais continue de défier l’État de droit, sous la Ve République. Au XIXe s., la Commune de Paris (1871) opposa les insurgés d’extrême gauche aux forces de l’ordre, puis une vague d’attentats anarchistes bouleversa l’Europe. Après la guerre de 1914-18, un terrorisme intellectuel de droite (nationalisme, antisémitisme) et de gauche (communisme, socialisme) appelle au meurtre, mais l’OAS et le FLN tuent pendant la guerre d’Algérie.
Au siècle des Lumières, la « bande des quatre philosophes » et l’Encyclopédie marquent un progrès de civilisation : critique du régime établi, éclosion des idées nouvelles, formation d’une opinion publique dûment « éclairée ». Dieu n’est plus si Dieu…
Mais un nouveau terrorisme va naître, sous la Révolution : extrémisme de la Terreur (1793-1794), annonciateur d’une extrême gauche forte de ses principes, particulièrement violente. Et les attentats politiques se multiplient, visant le chef de l’État, avec des dommages collatéraux sanglants.
Les Chroniques, en 10 volumes, racontent l’histoire de France de la Gaule à nos jours, en 3 500 citations numérotées, sourcées, replacées dans leur contexte, et signées par près de 1 200 auteurs.
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