Jeanne d'Arc : « Dieu premier servi. »
Le femme à la bannière, une des représentations les plus réalistes et touchante de Jeanne, au XVe s. À noter que Dieu ne suffit pas à la protéger. Il lui faut aussi une épée, une armure.
Michelet : « Une enfant de douze ans, une toute jeune fille... »
Jeanne d’Arc arrive au pire moment de la guerre de Cent Ans, quand tout semble perdu pour la France.
En moins de trois ans, elle va « faire miracle », devenant l’héroïne la plus populaire de notre histoire, célébrée nationalement, mais aussi récupérée politiquement.
L’épisode vaut s’être conté, entre légende et vérité.
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Zola : « J'accuse. »
« J’accuse. » On ne saurait faire plus court. Et quand le mot frappe au plus haut et au plus juste, ça déclenche l’Affaire (du siècle). D’autres formules valent la peine d’être citées et réutilisées. L’art de frapper est toujours question de forme ET de fond.
« C'est pire qu'un crime, c'est une faute. »
Le « petit mot qui tue », la phrase assassine. L’Histoire en est riche et l’humour souvent présent, même en plein drame.
Le jeu consiste à sortir du contexte ces citations « jokers » connues ou pas, pour les recycler dans l’actu politique ou en toute autre situation. À vous de jouer !
Henri IV : « Comment ne pas être triste de voir un peuple si ingrat envers son roi... »
Dernière raison de la popularité d’Henri IV : après avoir échappé à beaucoup d’attentats, il meurt assassiné.
Il entre aussitôt dans la légende.
Henri IV : « Je me passerais mieux de dix maîtresses comme vous que... »
Roi bon vivant et deux fois mal marié, il aime (trop) les femmes qui interfèrent souvent dans sa politique, et collectionne allègrement les bâtards.
Henri IV : « Je veux qu'il n'y ait si pauvre paysan en mon royaume... »
Proche du peuple comme aucun roi avant ni après lui, c’est un homme de cœur, courageux au combat et respectant ses ennemis.