L’Histoire en citations | Page 21 | Bienvenue sur le site où l’Histoire donne la parole à ceux qui l’ont faite.
Édito de la semaine

Les punchlines (Révolution, Directoire, Consulat et Premier Empire)

Parole, c’est historique !

Punchline : anglicisme désignant une phrase portant un message fort ou choc (Wikipédia).

En VO : “The final phrase or sentence of a joke or story, providing the humour or some other crucial element.” (Oxford Languages)

Absent du Larousse de la langue française, le mot figure dans le dictionnaire bilingue français/anglais : il est traduit sous le terme de « fin (d’une plaisanterie) ». Il s’applique à une réplique (en anglais : line) comique et percutante (en anglais : punchy), constituant la « chute » d’une histoire drôle ou d’un dialogue de comédie.

On peut finalement traduire par « mot choc ».

Quoiqu’il en soit, la chose existe bien avant le mot !

Édito de la semaine

Les punchlines (de la Gaule à la Révolution française)

Parole, c’est historique !

Punchline : anglicisme désignant une phrase portant un message fort ou choc (Wikipédia).

En VO : “The final phrase or sentence of a joke or story, providing the humour or some other crucial element.” (Oxford Languages)

Absent du Larousse de la langue française, le mot figure dans le dictionnaire bilingue français/anglais : il est traduit sous le terme de « fin (d’une plaisanterie) ». Il s’applique à une réplique (en anglais : line) comique et percutante (en anglais : punchy), constituant la « chute » d’une histoire drôle ou d’un dialogue de comédie.

On peut finalement traduire par « mot choc ».

Quoiqu’il en soit, la chose existe bien avant le mot !

En exagérant à peine, disons que l’esprit gaulois a inventé la punchline. Elle s’est diversifiée au Moyen Âge, s’adaptant à maintes circonstances politiques, militaires, sociales, avant de devenir un moyen d’expression très français, sous la Renaissance. Chaque période en a usé, la Révolution est en cela exemplaire, qui rebondit de punchline en punchline héroïques. L’Empire continue sur cette lancée, mais toute l’histoire contemporaine se complaît dans ce genre de joute verbale dont les Républiques usent et abusent.

Au final, une bonne moitié de l’Histoire en (3500) citations se joue en punchline.

Cet édito en huit épisodes vous en donne un échantillon au 1/10eme.

Sur le podium des punchlineurs, on retrouve les trois auteurs-acteurs les plus cités : Napoléon, de Gaulle, Hugo. Clemenceau se présente en outsider surdoué sous la Troisième, avec Gambetta dans un autre style. Invités surprise, Louis XVIII et Napoléon III, pour leur humour en situation. Nos derniers présidents arrivent en bonne place, sous  la Cinquième : humour franchouillard et décomplexé de Chirac, franc-parler popu et brutalité viscérale de Sarkozy.

Enfin, « le peuple » se trouve au rendez-vous  de tous les mouvements de fronde, de révolte ou de contestation, en chansons et slogans le plus souvent anonymes, héros majeur sous la Révolution, acteur talentueux de Mai 68.

Peut-on définir les punchlines à la française, malgré leur extrême diversité ?

Ce sont souvent des mots brefs, empruntés à l’Histoire en (1000) tweets, dans le « Bonus » de notre site. Certains mots « jokers » sont réutilisables à volonté, d’autres étant devenus proverbes.

L’humour, l’ironie sont des atouts majeurs, y compris dans les moments dramatiques. Le ton souvent agressif, menaçant, tueur, cynique, se fait bienveillant, optimiste et philosophique au siècle des Lumières.

Les punchlines relèvent de toutes les formes historiques : discours, appel, proclamation, correspondance, mot de la fin, poème, loi, pamphlet, slogan, chant et chanson, devise, dicton, titre dans la presse à partir du XIXe siècle.

L’improvisation dans le feu de l’action alterne avec la réflexion. Les meilleurs mots sont « en situation » : révolte, révolution, guerre, ou discours à la tribune, chef militaire parlant à ses troupes.

En résumé, c’est l’Histoire plus vivante que jamais qui vous parle de la condition humaine.

Toutes ces punchlines sont tirées de l’Histoire en citations et apparaissent dans le même ordre chronologique, avec leurs commentaires plus ou moins détaillés.

Édito de la semaine

Musée français des statues en péril (de la Première Guerre mondiale à la Cinquième République)

Le « déboulonnage des statues » a beaucoup fait parler en 2020. Phénomène spectaculaire autant que symbolique, il est mondial et remonte à la nuit des temps.

Mais il s’emballe avec les commémorations et autres cérémonies mémorielles. Le passé ne passe pas et chaque « minorité » le manifeste plus ou moins violemment : les noirs, les juifs, les femmes, les homosexuels, les animalistes… L’homme blanc et chrétien peut aussi être concerné et choqué à divers titres.

Avec la diffusion instantanée des informations et des images, le phénomène touche finalement tous les publics et interpelle fatalement l’historien.

Faut-il réécrire l’Histoire ? Oui et non.

Chaque historien le fait à sa manière, dès qu’il s’exprime. Les politologues, sociologues, philosophes, journalistes et autres intellectuels instrumentalisent volontiers l’histoire, les citoyens s’en mêlent, l’opinion publique s’informe et s’enflamme à l’occasion. L’anachronisme n’a plus de limite. Complotisme, « commémorite » et « décommémoration » font rage. C’est la chienlit, comme dirait de Gaulle. Alors que penser, que dire, que faire ?

Une seule certitude : il ne faut jamais censurer l’histoire !

C’est la règle et la raison d’être de l’Histoire en citations : donner la parole à tous les auteurs et acteurs du récit national. Plus d’un millier de personnages s’expriment, se contredisent, s’affrontent ou s’unissent, commentent ou agissent et font ainsi avancer l’histoire. Le peuple (en chansons, pamphlets et slogans) participe à ce jeu au fil des manifestations, des émeutes, des révolutions.

Cet édito original propose une démonstration par l’absurde – en terme savant, c’est la rhétorique du renversement des valeurs. De la Gaule à nos jours, 50 personnages sont exposés à la critique, de Vercingétorix à l’abbé Pierre, en passant par Napoléon et Hugo, stars de notre Histoire. Chacun est reconnu pour ce qu’il a fait de bien – utile, nouveau, exceptionnel. MAIS chacun est à son tour jugé, condamné, « déboulonné » pour tel ou tel fait historiquement prouvé et condamnable, selon nos critères actuels.

La Révolution sert de référence. Tous ses Noms les plus représentatifs - Mirabeau, Danton, Marat, Robespierre, Saint-Just, La Fayette – furent capables du pire : appeler au meurtre, tuer, trahir. La Révolution elle-même devrait être supprimée de notre Histoire ! Que resterait-il de la France ?

Autre leçon à tirer : en tout être humain existe une part d’ombre, sinon un monstre. Cela semble plus évident pour les artistes : Sade, Beaumarchais, Baudelaire, Hugo, Claudel, Picasso, Malraux entre autres exemples.

Dernière remarque : un grand absent dans la liste des 50 Noms, de Gaulle. Il aurait pu y figurer : en juin 2020, son buste fut vandalisé à Hautmont (Nord) avec l’inscription « Esclavagiste », la presse s’en fit l’écho, le président de la Région s’en émut. Ce n’est même pas un déboulonnage signifiant : juste un fait divers insignifiant.

(Les citations numérotées renvoient à notre Histoire en citations, les autres sont pareillement sourcées et contextualisées)

Édito de la semaine

Musée français des statues en péril (du Premier Empire à la Troisième République)

Le « déboulonnage des statues » a beaucoup fait parler en 2020. Phénomène spectaculaire autant que symbolique, il est mondial et remonte à la nuit des temps.

Mais il s’emballe avec les commémorations et autres cérémonies mémorielles. Le passé ne passe pas et chaque « minorité » le manifeste plus ou moins violemment : les noirs, les juifs, les femmes, les homosexuels, les animalistes… L’homme blanc et chrétien peut aussi être concerné et choqué à divers titres.

Avec la diffusion instantanée des informations et des images, le phénomène touche finalement tous les publics et interpelle fatalement l’historien.

Faut-il réécrire l’Histoire ? Oui et non.

Chaque historien le fait à sa manière, dès qu’il s’exprime. Les politologues, sociologues, philosophes, journalistes et autres intellectuels instrumentalisent volontiers l’histoire, les citoyens s’en mêlent, l’opinion publique s’informe et s’enflamme à l’occasion. L’anachronisme n’a plus de limite. Complotisme, « commémorite » et « décommémoration » font rage. C’est la chienlit, comme dirait de Gaulle. Alors que penser, que dire, que faire ?

Une seule certitude : il ne faut jamais censurer l’histoire !

C’est la règle et la raison d’être de l’Histoire en citations : donner la parole à tous les auteurs et acteurs du récit national. Plus d’un millier de personnages s’expriment, se contredisent, s’affrontent ou s’unissent, commentent ou agissent et font ainsi avancer l’histoire. Le peuple (en chansons, pamphlets et slogans) participe à ce jeu au fil des manifestations, des émeutes, des révolutions.

Cet édito original propose une démonstration par l’absurde – en terme savant, c’est la rhétorique du renversement des valeurs. De la Gaule à nos jours, 50 personnages sont exposés à la critique, de Vercingétorix à l’abbé Pierre, en passant par Napoléon et Hugo, stars de notre Histoire. Chacun est reconnu pour ce qu’il a fait de bien – utile, nouveau, exceptionnel. MAIS chacun est à son tour jugé, condamné, « déboulonné » pour tel ou tel fait historiquement prouvé et condamnable, selon nos critères actuels.

La Révolution sert de référence. Tous ses Noms les plus représentatifs - Mirabeau, Danton, Marat, Robespierre, Saint-Just, La Fayette – furent capables du pire : appeler au meurtre, tuer, trahir. La Révolution elle-même devrait être supprimée de notre Histoire ! Que resterait-il de la France ?

Autre leçon à tirer : en tout être humain existe une part d’ombre, sinon un monstre. Cela semble plus évident pour les artistes : Sade, Beaumarchais, Baudelaire, Hugo, Claudel, Picasso, Malraux entre autres exemples.

Dernière remarque : un grand absent dans la liste des 50 Noms, de Gaulle. Il aurait pu y figurer : en juin 2020, son buste fut vandalisé à Hautmont (Nord) avec l’inscription « Esclavagiste », la presse s’en fit l’écho, le président de la Région s’en émut. Ce n’est même pas un déboulonnage signifiant : juste un fait divers insignifiant.

(Les citations numérotées renvoient à notre Histoire en citations, les autres sont pareillement sourcées et contextualisées)

Édito de la semaine

Les Animaux dans notre Histoire (du Siècle des Lumières à nos jours)

Second épisode : du Siècle des Lumières à nos jours.

Aimez-vous les bêtes ? L’histoire en est pleine, avec toutes les citations qui les font vivre, tirées de notre Histoire en citations au fil des chroniques et numérotées : Abeille, Aigle, Aiglon, Âne, Anguille, Araignée, Autruche, Blaireau, Bœuf, Caméléon, Caniche, Chat, Chenille, Cheval, Chien, Colley, Colombe, Coq, Corbeau, Corniaud, Dindon, Dogue, Écureuil, Éléphant, Frelon, Génisse, Grenouille, Grue, Guenon, Lézard, Lion, Loup, Mammouth, Morue, Moucheron, Mulet, Oie, Ours, Papillon, Porc-épic, Poule, Rat, Renard, Salamandre, Serpent, Singe, Souris, Taon, Vache.

Un vrai Zoo – disons plus élégamment, un bestiaire. Ajoutons à cette liste deux noms génériques : Animal et Bête, souvent évoqués avec une connotation critique, jusqu’au siècle dernier.

Édito de la semaine

Les Animaux dans notre Histoire (de la Gaule au siècle de Louis XIV)

Premier épisode : de la Gaule au siècle de Louis XIV.

Aimez-vous les bêtes ? L’histoire en est pleine, avec toutes les citations qui les font vivre, tirées de notre Histoire en citations au fil des chroniques et numérotées : Abeille, Aigle, Aiglon, Âne, Anguille, Araignée, Autruche, Blaireau, Bœuf, Caméléon, Caniche, Chat, Chenille, Cheval, Chien, Colley, Colombe, Coq, Corbeau, Corniaud, Dindon, Dogue, Écureuil, Éléphant, Frelon, Génisse, Grenouille, Grue, Guenon, Lézard, Lion, Loup, Mammouth, Morue, Moucheron, Mulet, Oie, Ours, Papillon, Porc-épic, Poule, Rat, Renard, Salamandre, Serpent, Singe, Souris, Taon, Vache.

Un vrai Zoo – disons plus élégamment, un bestiaire. Ajoutons à cette liste deux noms génériques : Animal et Bête, souvent évoqués avec une connotation critique, jusqu’au siècle dernier.

Édito de la semaine

Musée français des statues en péril (le siècle des Lumières et la Révolution)

Le « déboulonnage des statues » a beaucoup fait parler en 2020. Phénomène spectaculaire autant que symbolique, il est mondial et remonte à la nuit des temps.

Mais il s’emballe avec les commémorations et autres cérémonies mémorielles. Le passé ne passe pas et chaque « minorité » le manifeste plus ou moins violemment : les noirs, les juifs, les femmes, les homosexuels, les animalistes… L’homme blanc et chrétien peut aussi être concerné et choqué à divers titres.

Avec la diffusion instantanée des informations et des images, le phénomène touche finalement tous les publics et interpelle fatalement l’historien.

Faut-il réécrire l’Histoire ? Oui et non.

Chaque historien le fait à sa manière, dès qu’il s’exprime. Les politologues, sociologues, philosophes, journalistes et autres intellectuels instrumentalisent volontiers l’histoire, les citoyens s’en mêlent, l’opinion publique s’informe et s’enflamme à l’occasion. L’anachronisme n’a plus de limite. Complotisme, « commémorite » et « décommémoration » font rage. C’est la chienlit, comme dirait de Gaulle. Alors que penser, que dire, que faire ?

Une seule certitude : il ne faut jamais censurer l’histoire !

C’est la règle et la raison d’être de l’Histoire en citations : donner la parole à tous les auteurs et acteurs du récit national. Plus d’un millier de personnages s’expriment, se contredisent, s’affrontent ou s’unissent, commentent ou agissent et font ainsi avancer l’histoire. Le peuple (en chansons, pamphlets et slogans) participe à ce jeu au fil des manifestations, des émeutes, des révolutions.

Cet édito original propose une démonstration par l’absurde – en terme savant, c’est la rhétorique du renversement des valeurs. De la Gaule à nos jours, 50 personnages sont exposés à la critique, de Vercingétorix à l’abbé Pierre, en passant par Napoléon et Hugo, stars de notre Histoire. Chacun est reconnu pour ce qu’il a fait de bien – utile, nouveau, exceptionnel. MAIS chacun est à son tour jugé, condamné, « déboulonné » pour tel ou tel fait historiquement prouvé et condamnable, selon nos critères actuels.

La Révolution sert de référence. Tous ses Noms les plus représentatifs - Mirabeau, Danton, Marat, Robespierre, Saint-Just, La Fayette – furent capables du pire : appeler au meurtre, tuer, trahir. La Révolution elle-même devrait être supprimée de notre Histoire ! Que resterait-il de la France ?

Autre leçon à tirer : en tout être humain existe une part d’ombre, sinon un monstre. Cela semble plus évident pour les artistes : Sade, Beaumarchais, Baudelaire, Hugo, Claudel, Picasso, Malraux entre autres exemples.

Dernière remarque : un grand absent dans la liste des 50 Noms, de Gaulle. Il aurait pu y figurer : en juin 2020, son buste fut vandalisé à Hautmont (Nord) avec l’inscription « Esclavagiste », la presse s’en fit l’écho, le président de la Région s’en émut. Ce n’est même pas un déboulonnage signifiant : juste un fait divers insignifiant.

(Les citations numérotées renvoient à notre Histoire en citations, les autres sont pareillement sourcées et contextualisées)

Édito de la semaine

Musée français des statues en péril (de la Gaule au siècle de Louis XIV)

Le « déboulonnage des statues » a beaucoup fait parler en 2020. Phénomène spectaculaire autant que symbolique, il est mondial et remonte à la nuit des temps.

Mais il s’emballe avec les commémorations et autres cérémonies mémorielles. Le passé ne passe pas et chaque « minorité » le manifeste plus ou moins violemment : les noirs, les juifs, les femmes, les homosexuels, les animalistes… L’homme blanc et chrétien peut aussi être concerné et choqué à divers titres.

Avec la diffusion instantanée des informations et des images, le phénomène touche finalement tous les publics et interpelle fatalement l’historien.

Faut-il réécrire l’Histoire ? Oui et non.

Chaque historien le fait à sa manière, dès qu’il s’exprime. Les politologues, sociologues, philosophes, journalistes et autres intellectuels instrumentalisent volontiers l’histoire, les citoyens s’en mêlent, l’opinion publique s’informe et s’enflamme à l’occasion. L’anachronisme n’a plus de limite. Complotisme, « commémorite » et « décommémoration » font rage. C’est la chienlit, comme dirait de Gaulle. Alors que penser, que dire, que faire ?

Une seule certitude : il ne faut jamais censurer l’histoire !

C’est la règle et la raison d’être de l’Histoire en citations : donner la parole à tous les auteurs et acteurs du récit national. Plus d’un millier de personnages s’expriment, se contredisent, s’affrontent ou s’unissent, commentent ou agissent et font ainsi avancer l’histoire. Le peuple (en chansons, pamphlets et slogans) participe à ce jeu au fil des manifestations, des émeutes, des révolutions.

Cet édito original propose une démonstration par l’absurde – en terme savant, c’est la rhétorique du renversement des valeurs. De la Gaule à nos jours, 50 personnages sont exposés à la critique, de Vercingétorix à l’abbé Pierre, en passant par Napoléon et Hugo, stars de notre Histoire. Chacun est reconnu pour ce qu’il a fait de bien – utile, nouveau, exceptionnel. MAIS chacun est à son tour jugé, condamné, « déboulonné » pour tel ou tel fait historiquement prouvé et condamnable, selon nos critères actuels.

La Révolution sert de référence. Tous ses Noms les plus représentatifs - Mirabeau, Danton, Marat, Robespierre, Saint-Just, La Fayette – furent capables du pire : appeler au meurtre, tuer, trahir. La Révolution elle-même devrait être supprimée de notre Histoire ! Que resterait-il de la France ?

Autre leçon à tirer : en tout être humain existe une part d’ombre, sinon un monstre. Cela semble plus évident pour les artistes : Sade, Beaumarchais, Baudelaire, Hugo, Claudel, Picasso, Malraux entre autres exemples.

Dernière remarque : un grand absent dans la liste des 50 Noms, de Gaulle. Il aurait pu y figurer : en juin 2020, son buste fut vandalisé à Hautmont (Nord) avec l’inscription « Esclavagiste », la presse s’en fit l’écho, le président de la Région s’en émut. Ce n’est même pas un déboulonnage signifiant : juste un fait divers insignifiant.

(Les citations numérotées renvoient à notre Histoire en citations, les autres sont pareillement sourcées et contextualisées)

Édito de la semaine

Petite histoire de météo et de climat

Le temps qu’il fait, curiosité ou préoccupation quotidienne ! Les bulletins météo sont toujours très écoutés, regardés, consultés et commentés.

Quel temps va-t-il faire demain ou le mois prochain, dans vingt ans ou à la fin du siècle ? On passe de la météorologie à la climatologie. Mais ça reste une vraie question, de plus en plus souvent une préoccupation, voire une angoisse pour l’avenir.

Et dans le passé, que se passait-il ? L’Histoire nous en apprend beaucoup et nous surprend parfois.

Le temps qu’il faisait tel jour ou telle année est une donnée historique capitale, dans certains cas : le soleil d’Austerlitz (au matin du 2 décembre 1805) , les inondations centennales (février 1658 et année 1910 à Paris), le Grand Hiver (1709, fin du règne de Louis XIV) et le « Général Hiver » (campagne de Russie, 1812), la canicule de Thermidor (fin juillet 1794), l’appel lancé par l’Abbé Pierre une nuit d’hiver (1954), le Printemps des peuples (1848) qui se révoltent en Europe et le Printemps arabe (2011) qui commence en hiver 2010, avec un sens métaphorique.

Aussi important que les faits météorologiques, les métaphores abondent.

Un « vent de Fronde » souffle sur Paris quand Louis XIV est encore un enfant, avant de devenir le Roi-Soleil. La tempête viendra plus tard, et l’orage. On retrouve le « soleil d’Austerlitz » pas toujours bienvenu, comme le soleil du mois de mai évoquant en chansons et poèmes la Commune de 1871. Mais le soleil républicain fait toujours image. De même que le printemps, heureux ou malheureux, au gré des  époques historiques.

Mention spéciale au calendrier révolutionnaire, bucolique et imagé, qui n’a pas survécu à la Révolution (aboli sous l’Empire en 1805). Poète et député, son auteur Fabre d’Églantine nous laisse une chanson (à clé !) toujours populaire : Il pleut, il pleut bergère… D’autres chants et chansons, gais, tragiques ou militantes, ponctuent l’Histoire de France, jusqu’au Débarquement du 5 juin 1944 annoncé par « Les sanglots longs des violons de l’automne » de Verlaine, ou l’arrivée de la gauche au pouvoir en mai 1981, fêtée par Barbara en chanteuse engagée.

Nombre de proverbes jouent avec la pluie et le beau temps, des rumeurs naissent (l’An Mil), des peurs s’expriment au tournant de l’an 2000 avec le réchauffement climatique menaçant toute la Terre… et les polémiques associées.

Édito de la semaine

Nos relations avec l’Angleterre (de 1914 à nos jours)

De tous les pays européens, la France et l’Angleterre possèdent l’histoire la plus longue et la plus riche. Mais les relations entre ces deux puissances mondiales et rivales furent longtemps conflictuelles.

Pour résumer, après la brève aventure anglaise de Guillaume le Conquérant, l’Angleterre est notre principale ennemie pendant deux interminables “ guerres de Cent Ans ”, à la fin du Moyen Âge et entre 1688-1815.

L’« Entente cordiale » nous réconcilie (en 1843) et la Grande-Bretagne (Royaume-Uni) est la alliée de la France, dans les deux guerres mondiales du XXe siècle.

Quant à ses relations avec l’Europe, elles poseront toujours problème, jusqu’au Brexit…

Un épilogue qui donne étonnamment raison à de Gaulle.

Pages

La collection

Les Chroniques…

Les Chroniques, en 10 volumes, racontent l’histoire de France de la Gaule à nos jours, en 3 500 citations numérotées, sourcées, replacées dans leur contexte, et signées par près de 1 200 auteurs.

… et le Dictionnaire

Lire la suite…

L'Histoire en citations - Restauration, Monarchie de Juillet, Deuxième République

L'Histoire en citations - Second Empire et Troisième République

L'Histoire en citations - Renaissance et guerres de Religion, Naissance de la monarchie absolue

L'Histoire en citations - Cinquième République

L'Histoire en citations, collection de 11 livres numériques… à télécharger !

Comme dans toutes les (bonnes) librairies, vous pouvez feuilleter les livres avant d'acheter.

L'Histoire en citations - Gaule et Moyen Âge

L'Histoire en citations - Renaissance et guerres de Religion, Naissance de la monarchie absolue

L'Histoire en citations - Siècle de Louis XIV

L'Histoire en citations - Siècle des Lumières

L'Histoire en citations - Révolution

L'Histoire en citations - Directoire, Consulat et Empire

L'Histoire en citations - Restauration, Monarchie de Juillet, Deuxième République

L'Histoire en citations - Second Empire et Troisième République

L'Histoire en citations - Seconde Guerre mondiale et Quatrième République

L'Histoire en citations - Cinquième République

L'Histoire en citations - Dictionnaire