Associé par définition à la cité depuis l’Antiquité, le citoyen bénéficie en tant que tel de droits (civils et politiques), assortis de devoirs. Souvent évoqué dans la littérature politique du siècle des Lumières, il devient omniprésent dans les discours révolutionnaires d’où Monsieur(s) et Madame(s) sont naturellement bannis.

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« Le citoyen Bonaparte élu président de la République. »2189

Armand MARRAST (1801-1852), président de l’Assemblée constituante, Déclaration du 20 décembre 1848

« Citoyens, j’avais dit : le jour où la République rentrera, je rentrerai. Me voici ! »2335

Victor HUGO (1802-1885), de retour à Paris, gare du Nord, 5 septembre 1870

« Il ne faut pas beaucoup de mitraillettes pour disperser cent mille citoyens armés de grands principes. »2924

François MAURIAC (1885-1970), L’Express, 12 juin 1958, Bloc-notes, 1958-1960, II (1961)

« Contre le régime du pouvoir personnel, il faut recréer la république des citoyens. »3025

François MITTERRAND (1916-1996), Conférence de presse, 21 septembre 1965

« Je ne serai pas un Président-candidat, mais un citoyen-candidat. »3200

Valéry GISCARD D’ESTAING (1926-2020), annonce officielle de sa candidature, 2 mars 1981

« Qu’ils s’en aillent tous ! Vite, la Révolution citoyenne. »3442

Jean-Luc MÉLENCHON (né en 1951), titre et sous-titre de son essai (Flammarion, 2010)

« Nous n’avons plus la même patrie, je suis un vrai Européen, un citoyen du monde. »3499

Gérard DEPARDIEU (né en 1948), Lettre ouverte au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, JDD, 16 décembre 2012

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