Avocat surdoué, chef du parti républicain dans l’opposition à la fin du Second Empire, Communard courageux, ministre bouillant et brouillon, il indispose ses confrères. Réélu député au début de la Troisième, sans rien renier de ses idées, il ose l’opportunisme (le mot et la chose) et impose la République au pays pas encore tout à fait prêt. Il meurt trop tôt pour devenir un Clemenceau.
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Affichage de 1 - 16 sur 16.« Vous faites appel à mon patriotisme… soit, j'accepte ! »2426
(1808-1893), 18 mai 1873
« La politique est l'art du possible. »2441
(1838-1882)
(1838-1882), Chambre des députés, 5 août 1874
« À reculons, nous entrons dans la République ! »2444
(1838-1882), La République française
« Puisque nous sommes les plus forts, nous devons être modérés. »2447
(1838-1882), devant le progrès constant des républicains aux élections en 1876
« Vous êtes le gouvernement des prêtres et le ministre des curés. »2451
(1838-1882), au ministre de l’Intérieur Fourtou, mi-juin 1877
« L’ordre moral atteint au délire de la stupidité. »2452
(1821-1880), Correspondance, volume IV (1893)
« Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine […] il faudra se soumettre ou se démettre. »2453
(1838-1882), Discours de Lille, 15 août 1877
« La France est un éblouissement pour le monde. »2460
(1838-1882), Inauguration de la troisième Exposition universelle de Paris, 1er mai 1878
(1838-1882), Chambre des députés, 1879
« Gambetta […] ce n’est pas du français, c’est du cheval ! »2465
(1807-1891)
« Néron, Dioclétien, Attila, préfigurateur de l’antéchrist ! »2466
Les catholiques insultant Jules Ferry
(1838-1882), Chambre des députés, 21 juin 1880
(1916-1996), Cour d’honneur de l’Assemblée nationale, Discours du 27 octobre 1982