Réalité historique, on ne meurt pas de la même manière, si l’on est roi malade ou militaire au combat, chrétien pratiquant ou bandit hors la loi. Notre Révolution offre un florilège de derniers mots lancés à la postérité et quelques femmes se distinguent au pied de la guillotine. Quant à la “ belle mort ” de Louis XVI, elle se décline en trois versions.
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Affichage de 26 - 42 sur 42.« Peuple, je meurs innocent ! »1479
(1754-1793), à la foule, place de la Révolution à Paris (aujourd’hui place de la Concorde), 21 janvier 1793
« Je pardonne aux auteurs de ma mort. Je prie Dieu que mon sang ne retombe pas sur la France. »1480
(1754-1793), au bourreau Sanson et à ses aides, 21 janvier 1793. « Second mot de la fin » du roi
(1753-1793), guillotiné le 31 octobre 1793. Son mot de la fin
« Je meurs le jour où le peuple a perdu la raison ; vous mourrez le jour où il l’aura recouvrée. »1550
(1763-1793), mot de la fin, 31 octobre 1793
« Enfants de la Patrie, vous vengerez ma mort. »1552
(1748-1793), guillotinée le 3 novembre 1793. Son mot de la fin
« Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! »1554
(1754-1793), montant à l’échafaud et s’inclinant devant la statue de la Liberté (sur la place de la Révolution), 8 novembre 1793. Mot de la fin
« Oui ! Je tremble, mais c’est de froid. »1555
(1736-1793), mot de la fin, avant son exécution dont les préparatifs s’éternisent, 12 novembre 1793
« Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut bien la peine. »1584
(1759-1794), mot de la fin au bourreau, avant de poser sa tête sous le couperet de la guillotine, 5 avril 1794
« Échafaud. – S’arranger quand on y monte pour prononcer quelques mots éloquents avant de mourir. »1585
(1821-1880), Dictionnaire des idées reçues (posthume, 1913)
« Hélas ! je n’ai rien fait pour la postérité ; et pourtant, j’avais quelque chose là. »1599
(1762-1794), se frappant le front avant de monter à l’échafaud, 25 juillet 1794. Mot de la fin d’un poète
(1768-1800), au jeune Lebrun, son aide de camp, mot de la fin à Marengo, 14 juin 1800
« Qu’il est affreux de mourir ainsi de la main des Français ! »1745
(1772-1804), quelques instants avant son exécution, 21 mars 1804. Son mot de la fin
(1771-1804), mot de la fin, et dernier cri du premier des condamnés à être guillotiné place de Grève, 25 juin 1804
« Dieu merci, j’ai bien fait mon devoir. »1806
(1758-1805), touché à mort, à bord du Victory, 21 octobre 1805. Mot de la fin
« Soldats, droit au cœur ! »1965
(1769-1815), commandant lui-même son peloton d’exécution, 7 décembre 1815. Son mot de la fin
« Vous allez voir comment on meurt pour 25 francs. »2217
(1811-1851), député, appelant le peuple à la lutte, sur une barricade de la rue Sainte-Marguerite, 3 décembre 1851
« Je crois aux forces de l’esprit et je ne vous quitterai pas. »3310
(1916-1996) à la télévision, 31 décembre 1994