Souvent anonyme (crainte de la censure), forme d’opposition où l’humour le dispute à la cruauté. La mauvaise foi fait partie du jeu politique. Dernier en date, Le Coup d’État permanent (1964), Mitterrand définissant ainsi le gaullisme. Premier cité, XIIIe siècle : couplets misogynes contre Blanche de Castille, régente crainte et détestée des grands féodaux, mère adorée du futur Saint Louis.
Cliquez sur une citation pour la consulter dans son contexte historique.Retour à l’index
Affichage de 1 - 22 sur 22.« Quand Paris boira le Rhin, toute la Gaule aura sa fin. »508
(XVIe siècle), Le Rhin au Roy (1568)
(1539-1596), Harangue de M. d’Aubray. La Satire Ménippée (1594)
« Qu’ils chantent, pourvu qu’ils paient. »759
(1602-1661)
« Je voudrais bien étrangler / Notre pute de Reine ! / Ô gué, notre pute de Reine. »761
Mazarin, ce bougeron, mazarinade
Le Frondeur compatissant, mazarinade
« Et ce prince admirablePasse ses nuits à tableEn se noyant de vinAuprès de sa putain. »1073
Pamphlet (anonyme)
Poissonnade brocardant la marquise de Pompadour
Poissonnade, attribuée à
(1697-1774)
Pamphlet contre la reine. Vers 1785
(1753-1801), Petit Dictionnaire des grands hommes de la Révolution (1790)
« Parler est bien, écrire est mieux ; imprimer est une excellente chose. »1898
(1772-1825), Pamphlet des pamphlets (1824)
« Plus ça change, plus c'est la même chose. »2193
(1808-1890), titre de deux recueils d’articles, Les Guêpes, janvier 1849
(1802-1885), Napoléon le Petit (1852)
« La plus grande flibusterie du siècle… De l’or, de la boue et du sang. »2505
(1844-1917), La Libre Parole, septembre 1892
(1894-1961), Bagatelles pour un massacre (1937)
(1916-1996), Le Coup d’État permanent (1964)
« Laissez la tyrannie régner sur un mètre carré, elle gagnera bientôt la surface de la Terre. »3100
(1916-1996), L’Abeille et l’Architecte (1978)
« Régime oblige : le pouvoir absolu a des raisons que la République ne connaît pas. »3101
(1916-1996), Le Coup d’État permanent (1964)