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Léon Gambetta citations
Portraits en citations des Personnages de l’Histoire

Portrait de Léon Gambetta en citations

 

« Pour gouverner les Français, il faut des paroles violentes et des actes modérés. »

Léon GAMBETTA (1838-1882), cité par Paul Deschanel, Gambetta (1919)

Édito de la semaine

L’impertinence à la française. Une vertu nationale ? (De la Révolution à nos jours)

L’impertinence se définit au fil de l’action.

Elle a naturellement ses grands classiques : Voltaire et Beaumarchais font carrière dans le genre au siècle des Lumières, mais Rousseau et Diderot ne sont pas en reste. Déjà au siècle de Louis XIV, Molière et La Fontaine s’illustrèrent avec leur génie propre. D’autres classiques de la littérature furent également impertinents par nature, tels Rabelais et Montaigne. Plus surprenant, au nom de la raison ou de la religion, Descartes et Fénelon se retrouvent impertinents sans le savoir ni le vouloir. Et la Révolution relance l’impertinence à sa manière, avec Mirabeau en tête d’affiche.

Des outsiders célèbres ou anonymes font chorus par un pamphlet, un mot, un geste, parfois au péril de leur carrière ou même de leur vie – voir le premier fait divers du récit national, au temps de la Gaule.

Restent les cas collectifs, tous les frondeurs, anarchistes, féministes, acteurs de Mai 68.

Leçon de l’Histoire : l’impertinence à la française est omniprésente sous les formes les plus diverses. Elle se distingue de l’insolence, l’impudence ou la provocation qui prêtent à confusion dans notre paysage politico-médiatique : trop facile de faire le buzz et de polémiquer pour le plaisir. Les « Voltaire de supérette » sont légion, les nouveaux idéologues font assaut d’éloquence, les candidats s’improvisent têtes d’affiche avec ou sans parti… Sachons faire la différence. À vous d’en juger.

Édito de la semaine

L’impertinence à la française. Une vertu nationale ? (de la Gaule à la Révolution)

L’impertinence se définit au fil de l’action.

Elle a naturellement ses grands classiques : Voltaire et Beaumarchais font carrière dans le genre au siècle des Lumières, mais Rousseau et Diderot ne sont pas en reste. Déjà au siècle de Louis XIV, Molière et La Fontaine s’illustrèrent avec leur génie propre. D’autres classiques de la littérature furent également impertinents par nature, tels Rabelais et Montaigne. Plus surprenant, au nom de la raison ou de la religion, Descartes et Fénelon se retrouvent impertinents sans le savoir ni le vouloir. Et la Révolution relance l’impertinence à sa manière, avec Mirabeau en tête d’affiche.

Des outsiders célèbres ou anonymes font chorus par un pamphlet, un mot, un geste, parfois au péril de leur carrière ou même de leur vie – voir le premier fait divers du récit national, au temps de la Gaule.

Restent les cas collectifs, tous les frondeurs, anarchistes, féministes, acteurs de Mai 68.

Leçon de l’Histoire : l’impertinence à la française est omniprésente sous les formes les plus diverses. Elle se distingue de l’insolence, l’impudence ou la provocation qui prêtent à confusion dans notre paysage politico-médiatique : trop facile de faire le buzz et de polémiquer pour le plaisir. Les « Voltaire de supérette » sont légion, les nouveaux idéologues font assaut d’éloquence, les candidats s’improvisent têtes d’affiche avec ou sans parti… Sachons faire la différence. À vous d’en juger.

Édito de la semaine

La politique est-elle en panne de rêve ? (de Napoléon à nos jours)

« I have a dream… » Martin Luther King (1929-1968). Titre du discours prononcé le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington, pendant la Marche pour l’emploi et la liberté. En vf : « Je fais un rêve. »

Pasteur et militant américain, face aux 250 000 manifestants, il en appelle à la fin du racisme dans son pays, revendiquant l’égalité des droits civiques et économiques entre Blancs et Afro-Américains.

« Parle-leur de ton rêve, Martin ! » lui crie soudain la chanteuse noire Mahalia Jackson. Oubliant ses notes, il improvise une anaphore en scandant « I have a dream ». Dans un monde marqué par l’esclavage, le racisme et la haine, il décrit son rêve de liberté, égalité, fraternité.

Prix Nobel de la paix en 1964, assassiné à 39 ans, Martin Luther King rejoint avec ce rêve prophétique les présidents fondateurs des États-Unis, Washington, Jefferson et Lincoln.

« C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante » écrit Paulo Coelho (brésilien né en 1947) dans son best-seller mondial, L’Alchimiste (1988).

Mais la politique peut-elle encore faire  rêver la France comme sous la Révolution de 1789 ou en Mai 68 ? Où sont les utopies et l’espoir de jours meilleurs si évidents sous la Renaissance et au siècle des Lumières ? Qui peut incarner aujourd’hui les forces vives et le caractère d’une nation riche de ses deux mille ans d’Histoire portée par des héros depuis la Gaule et le Moyen Âge ? Sans oublier que certains rêves réalisés tournent parfois au cauchemar…

Cet édito s’inscrit aux antipodes du « prêt à penser » ou des « petites phrases » : il n’y a pas une réponse à la question-titre, il y en a beaucoup qui se complètent et parfois se contredisent au fil des siècles et des auteurs (toujours empruntées à notre Histoire en citations).

Édito de la semaine

La politique est-elle en panne de rêve ?

« I have a dream… » Martin Luther King (1929-1968). Titre du discours prononcé le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington, pendant la Marche pour l’emploi et la liberté. En vf : « Je fais un rêve. »

Pasteur et militant américain, face aux 250 000 manifestants, il en appelle à la fin du racisme dans son pays, revendiquant l’égalité des droits civiques et économiques entre Blancs et Afro-Américains.

« Parle-leur de ton rêve, Martin ! » lui crie soudain la chanteuse noire Mahalia Jackson. Oubliant ses notes, il improvise une anaphore en scandant « I have a dream ». Dans un monde marqué par l’esclavage, le racisme et la haine, il décrit son rêve de liberté, égalité, fraternité.

Prix Nobel de la paix en 1964, assassiné à 39 ans, Martin Luther King rejoint avec ce rêve prophétique les présidents fondateurs des États-Unis, Washington, Jefferson et Lincoln.

« C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante » écrit Paulo Coelho (brésilien né en 1947) dans son best-seller mondial, L’Alchimiste (1988).

Mais la politique peut-elle encore faire  rêver la France comme sous la Révolution de 1789 ou en Mai 68 ? Où sont les utopies et l’espoir de jours meilleurs si évidents sous la Renaissance et au siècle des Lumières ? Qui peut incarner aujourd’hui les forces vives et le caractère d’une nation riche de ses deux mille ans d’Histoire portée par des héros depuis la Gaule et le Moyen Âge ? Sans oublier que certains rêves réalisés tournent parfois au cauchemar…

Cet édito s’inscrit aux antipodes du « prêt à penser » ou des « petites phrases » : il n’y a pas une réponse à la question-titre, il y en a beaucoup qui se complètent et parfois se contredisent au fil des siècles et des auteurs (toujours empruntées à notre Histoire en citations).

citations jean jaurès
Portraits en citations des Personnages de l’Histoire

Portrait de Jean Jaurès en citations

 

« Le courage, c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel. »

Jean JAURÈS (1859-1914), Discours à la Jeunesse, Albi, le 30 juillet 1903

Édito de la semaine

L’opinion publique des Français (de la Quatrième République à nos jours)

« Les Français sont des veaux. » Dans son livre De Gaulle, mon père (2003), Philippe de Gaulle rapporte les mots du général, prononcés en 1940 à Londres après la signature de l’armistice entre la France de Pétain et l’Allemagne nazie. Le général aurait dit des Français : « Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n’ont que ce qu’ils méritent. » Mais ses divers Appels aux Français lanceront la résistance.

Édito de la semaine

L’opinion publique des Français (de la Révolution à la Troisième République)

« Les Français sont des veaux. » Dans son livre De Gaulle, mon père (2003), Philippe de Gaulle rapporte les mots du général, prononcés en 1940 à Londres après la signature de l’armistice entre la France de Pétain et l’Allemagne nazie. Le général aurait dit des Français : « Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n’ont que ce qu’ils méritent. » Mais ses divers Appels aux Français lanceront la résistance.

Édito de la semaine

L’opinion publique des Français (des origines au Siècle des Lumières)

« Les Français sont des veaux. » Dans son livre De Gaulle, mon père (2003), Philippe de Gaulle rapporte les mots du général, prononcés en 1940 à Londres après la signature de l’armistice entre la France de Pétain et l’Allemagne nazie. Le général aurait dit des Français : « Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n’ont que ce qu’ils méritent. » Mais ses divers Appels aux Français lanceront la résistance.

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La collection

Les Chroniques…

Les Chroniques, en 10 volumes, racontent l’histoire de France de la Gaule à nos jours, en 3 500 citations numérotées, sourcées, replacées dans leur contexte, et signées par près de 1 200 auteurs.

… et le Dictionnaire

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L'Histoire en citations - Siècle des Lumières

L'Histoire en citations - Dictionnaire

L'Histoire en citations - Seconde Guerre mondiale et Quatrième République

L'Histoire en citations - Renaissance et guerres de Religion, Naissance de la monarchie absolue

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Comme dans toutes les (bonnes) librairies, vous pouvez feuilleter les livres avant d'acheter.

L'Histoire en citations - Gaule et Moyen Âge

L'Histoire en citations - Renaissance et guerres de Religion, Naissance de la monarchie absolue

L'Histoire en citations - Siècle de Louis XIV

L'Histoire en citations - Siècle des Lumières

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