Qui a perdu la tête ?
C’est le fameux principe de la séparation des pouvoirs : « Tout serait perdu si le même homme, ou le même corps exerçait ces trois pouvoirs : celui de faire les lois, celui d’exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes ou les différends des particuliers. »
L’Esprit des Lois est la grande œuvre de sa vie, vers quoi convergent toutes les autres. Première publication à Genève, en octobre 1648 : succès considérable, 22 éditions en un an et demi ! « C’est de l’esprit sur les lois », dit Mme du Deffand – ce n’est qu’un mot, et il est injuste.
Charles-Louis de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu, est un homme qui se plaît à se dire heureux, dans son siècle épris de bonheur. C’est aussi le premier-né des philosophes dits des Lumières.
Réplique étudiante dès le lendemain, sortie de l’Atelier des Beaux-Arts : La chienlit, c’est lui !
Petite phrase devenue citation bien connue, après menue correction. Le rapport débutait par : « Les bras manquent à l’agriculture dans un grand nombre de localités… »
La France est et restera jusqu’au XIXe siècle un pays agricole à plus de 90%. Henri IV a nommé Sully surintendant des Finances, pour ses talents de gestionnaire et d’administrateur. Le ministre peut enfin entreprendre de réorganiser l’agriculture française
Le vieil homme est devenu le « Perd la Victoire » : piètre négociateur au traité de Versailles signé le 28 juin, il a laissé l’Anglais Lloyd George et l’Américain Wilson l’emporter sur presque tous les points.
Commandant en chef de l’AEF (American Expeditionary Force), il s’adresse à Foch qui reprend le commandement de toutes les forces alliées, le 26 mars 1918. L’unité de commandement s’imposait, pour contrer l’assaut allemand du 21 mars qui a rompu le front des alliés sur 50 km.